Filipe Monteiro, auteur-compositeur-interprète et comédien. Je suis bassiste / contrebassiste et j’accompagne ou ai accompagné (sur disques et/ou concert) Simon Dalmais, Camille, FELIPECHA, Laurent LAMARCA, Les Animal, Carole Pellmont, Lola Bonfanti & Cobalt, Le ptit Bazar pour ne citer qu’eux et puis aussi beaucoup de collaborations et de créations dans le milieu du conte, avec notamment Toumani Kouyaté.

Daho, pour moi, c’est d’abord les années 80, période où je l’ai découvert avec les albums Pop Satori et Pour nos vies Martiennes, La Notte aussi.

C’est encore aujourd’hui un artiste que je suis et j’écoute. C’est quand même, à mon sens et je ne crois pas être le seul à le penser, le patron de la pop en France.

Je ne dirai pas qu’il y a un lien entre Daho et moi mais plutôt et surtout une influence certaine.

Duel au Soleil, je vais enregistrer une contrebasse sur une version et arrangements d’Olivier.  Quand ce titre est sorti à l’époque, cette mélodie, ce texte me sont instantanément restés en tête dès la première écoute.  C’est ce que j’appelle une chanson pop sucrée. Elle me fait du bien à chaque fois que je l’écoute de nouveau.

A l’époque, je ne savais pas que j’allais plus tard vivre dans la même ville que le compositeur de cette chanson, Jérôme Soligny, qui non seulement est musicien mais surtout un journaliste rock que je lis surtout pour ses écrits sur David Bowie et qui est pour moi l’Artiste par excellence.

Finalement, par extension, c’est peut-être celui-ci le lien avec Etienne Daho (sourires). Et possiblement une contrebasse, également, sur le titre Heures Hindoues que je voulais chanter et que j’avais proposé lorsque l’idée de ce projet est née. Il se trouve qu’ Olivier aimait lui aussi ce titre et l’avait lui aussi proposé : l’enregistrer ensemble devenait une évidence.

Réalisation Dag