1er du top clip depuis 3 mois Lulu est une découverte pour le Boulevard des Artistes, le rappeur nous avait rendu visite en décembre pour nous dévoiler son parcourt artistique de Clermont Ferrand sa ville d’origine à Rouen ou l’artiste vit depuis 2 ans.

Bonjour Lulu peux-tu te présenter ? 

Bonjour je m’appelle Lucas Hoareau alias LuLu, j’ai 24 ans et je suis originaire d’Issoire à côté de Clermont Ferrand dans le Puy de Dôme.
Cela va faire un an et demi que j’habite en Normandie pour mes études d’ingénieur et plus précisément à Rouen. A côté de ça, je pratique ma passion qui n’est autre que la musique, je suis musicien de base et rappeur/chanteur depuis peu. 

Quel était ton rapport avec la musique étant plus jeune ? 

Je baigne dans le monde de la musique depuis mon plus jeune âge car mes deux parents sont musiciens,. Mon père est guitariste et ma mère est violoniste et aussi guitariste mais elle ne pratique plus la musique depuis de nombreuses années. Mon père avait une tonne de CD dans lesquels je piochais et que j’écoutais comme par exemple lorsque j’ai trouvé son coffret de Michaël Jackson 

As-tu intégré un groupe rapidement ?

Oui lorsque j’ai commencé la batterie à l’âge de 11 ans à l’école de musique d’ Issoire, j’ai intégré un des groupes de l’école de musique avec lequel on jouait des reprises. Les membres de ce groupe étaient des élèves de l’école de musique. Je suis resté dans ce groupe pendant quelques années.
Chaque année, certains membres partaient et d’autres arrivaient. Mais depuis peu avec un ami d’enfance nous avons monté un duo Rap/Pop  LuLu & Cléon en 2017 et en 2018 nous avons intégré un collectif de Rap Clermontois qui est Collectif Esprits libre avec lequel nous avons fait de nombreuses scènes

Quels étaient tes influences musicales à l’époque ?

Je n’en ai pas forcément eu, disons que selon l’âge et la tendance musicale j’ai eu mes périodes, Rap, Rock , Metal , Dubstep,  un peu tous les styles.
C’est en prenant de l’âge que mes influences musicales se sont précisées. 

Quelles étaient tes premières scènes ?

Les première scènes étaient celles que j’ai fait avec le groupe de l’école de musique, puis mes vraies premières scènes furent celles de  La Fabrik, une petite scène se trouvant à la maison des jeunes d’Issoire où j’ai grandi et L’animaJs  à Issoire également qui est une plus grosse scène étant donné que c’est la salle de spectacle de la ville avec une jauge d’ environ 400 places assises 

A quel moment est venu le Rap ?

Le Rap m’est venu assez récemment.
Disons trois ans car étant donné que je suis le guitariste de LuLu & Cleon ainsi que celui du collectif  Esprits libre dont le style est quand même de style urbain, donc Hip hop / Rap.
Cela m’a donné envie de me mettre au Rap/chant ou plutôt faire de la Pop urbaine et ça depuis un an et demi.

Quel a été l’élément déclencheur pour écrire tes premiers morceaux ? 

Me retrouver seul musicalement parlant, ne plus être au côté de mon collectif (à cause de mon déménagement lié à la poursuite de mes études).
Et de continuer la musique tant bien que mal
Donc je me suis mis à écrire seul dans l’espoir de monter sur la scène Rouennaise, seul et aussi avec mon collectif. 

Quel est ton processus de composition ?

La plupart du temps c’est une envie, une idée. Par exemple,  je me dis j’ai envie de faire un morceau qui bouge et qui est dynamique, donc je vais me mettre à chercher des instrumentals sur internet que j’achète, car je n’ai pas la technique suffisante pour pouvoir moi-même faire des instrumentals dans l’esprit dont j’ai envie .
Une fois que j’ai trouvé l’instrumental qui concorde avec ce que j’imagine, je m’impose un thème sur lequel j’ai envie d’écrire et/ou, j’ai de l’inspiration et je commence à fredonner un lead.
Je me construis une structure couplet, pré refrain et refrain selon la façon dont est décomposée l’instrumental et ensuite je me mets à écrire. 

A quel moment as-tu décidé d’entamer un projet seul ?

Au moment où j’ai déménagé à Rouen où je n’ai aucun contact dans le monde la musique, c’est le fait de me retrouver seul musicalement. 

Tes clips sont beaucoup regardés, est-ce un support incontournable ?

Oui je trouve que mettre un morceau en image est important car cela permet aussi à la compréhension du morceau et peut être plus immersif qu’une simple écoute sans image.
Cela permet aussi de mettre en avant l’univers artistique de l’artiste. Le fait que mes clips soient beaucoup regardés est lié au fait que je ne suis pas assez présent sur les plateformes de streaming.
Je ne fais pas beaucoup de Stream donc je pense que les personnes vont directement m’écouter sur YouTube. D’autant plus que pour mes clips j’essaie d’être original. 

Tu as terminé 1er du premier Top clip BDA,  quelle a été ta réaction ?

J’ai été extrêmement surpris car c’est un ami qui est aussi le réalisateur de mon clip , qui a fait la démarche de vous envoyer le clip. Il ne me l’a pas dit tout de suite jusqu’au jour où il m’a dit que j’étais dans un premier temps,  2ème du classement.
J’ai été surpris et content. J’ai annoncé la bonne nouvelle sur mes réseaux,  j’ai à nouveau partagé mon clip sur tous mes réseaux et ça lui a donné un coup de boost et finalement j’ai fini premier en très peu de temps alors que ce n’était pas le but, j’ai  donc été encore plus surpris. 

Quels sont tes projets pour 2021 ?

Il y aura de nouveaux morceaux je ne sais pas combien, des nouveaux clips, pas mal de choses mais je n’en dis pas plus pour que vous ayez la surprise. Je réfléchis pour proposer un album,  peut-être fin 2021 ou 2022 ça dépendra de mon évolution personnelle.  

Entretien réalisé par Grégory Constantin décembre 2020

Contribution à la rédaction Fabrice Autret

Photo Marie Guillemette

Aimez et aidez le boulevard des artistes en un coup de pouce 

ARTICLES CONCERNANT LULU
EVENEMENTS CONCERNANT LULU