Bonjour Astian Bès, comment pourrais-tu te présenter ?
Bonjour, je m’appelle Astian Bès, je suis auteur-compositeur, interprète et un peu musicien touche-à-tout également. Après avoir évolué dans différents groupes de rock ou de metal un peu dark, j’ai entrepris de monter un projet très différent, acoustique cette fois-ci et faisant la part belle aux textes en français, qui sont en fait des petites histoires. Des petites fables où le côté sombre, gothique est toujours un peu présent d’ailleurs, mais cette fois-ci avec humour.
Pourquoi ce nom Astian Bès & son Complice?
Au départ, j’ai commencé le projet seul. Mon prénom et mon nom de famille étant les quasi- homonymes d’un artiste français connu, j’ai préféré prendre un pseudo. J’ai finalement porté mon choix sur Astian Bès, l’anagramme de mon prénom partiellement anglicisé, parce qu’il sonnait assez bien et ne m’enfermait pas dans une catégorie spécifique. Il se trouve en outre que Bès est une sorte de petit génie démoniaque souvent représenté avec un instrument. Alors ça colle plutôt bien avec mon univers musical où il se cache souvent une créature fantastique.
D’où te vient la passion de la musique?
À quel âge as-tu commencé la musique?
Tout a commencé lorsque j’ai été pris en tant que chanteur dans un groupe de reprises au Lycée Littré à Avranches, en classe première, donc vers 15-16 ans.
Par quel instrument as-tu commencé?
J’ai commencé comme chanteur uniquement. Je n’avais aucune notion musicale. Puis lorsque nous avons commencé à faire des compos, je me suis dit qu’il fallait que j’apprenne un peu à jouer d’un instrument. C’était plus pratique pour que l’on se comprenne bien. J’ai opté pour la basse parce que les bassistes étaient une denrée rare à l’époque dans mon lycée et aussi parce qu’on m’avait dit que c’était assez facile pour commencer, même sans connaître le solfège. Ce qui n’est pas faux, du reste.
Comment fais-tu tes compositions ?
Est-ce que tu peux nous parler de vos projets futurs?
Nous avons enregistré l’automne dernier un premier album EP intitulé Aussitôt que la Chouette hulule qui doit sortir à la fin du mois de mai. C’est une grande première pour nous Notre priorité va donc être d’en faire la promotion, notamment en retrouvant la scène qui nous manque beaucoup. Nous avons déjà quelques dates programmées.
Quel est ton objectif pour les prochains mois, les prochaines années?
Comme je l’ai dit, pour les prochains mois, jouer est la priorité. Pour les prochaines années, l’objectif est de continuer notre bonhomme de chemin et de faire découvrir notre projet musical à de nouvelles personnes, dans de nouveaux lieux, et d’enregistrer aussi d’autres albums, pourquoi pas sous forme de livres illustrés.
Est-ce que tu as un festival où tu aimerais te produire?
Est-ce que tu puises des influences dans la musique normande?
Dans la musique normande traditionnelle, je ne pense pas, enfin pas consciemment en tout cas. Par contre, je connais bien le folklore de la région, les contes et les légendes. Certains de nos morceaux font d’ailleurs référence au Père La Pouque ou à la Mesnie Hellequin, par exemple. En revanche, concernant les artistes évoluant en Normandie, il y en a beaucoup qui m’intéressent. Outre les Daniel Balavoine, Mes Souliers sont Rouges ou Orelsan internationaux, il y a notamment Augure, Porcelain, Portier Dean, Angmar, Deny Lefrançois, The Teach etc.
Pourrais-tu nous présenter trois artistes de ta région ?
Entretien réalisé par Olivier Defrance Mai 2021
Contribution à la rédaction Quentin Bunel et Fabrice Autret