Bonjour Karine, peux-tu stp te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas ?
Tu as participé dernièrement au 48h Film Project avec la Cie La Suite, était-ce la 1ère fois que tu participais à un court métrage ?
J’avais eu la chance de participer à un premier court métrage avec Salim Hamzaoui en 2017 pour Love LH. En revanche, c’était la première fois que je participais à un Kino.
Es-tu à l’origine de la participation de la Cie à ce projet ? Avais-tu déjà entendu parlé du Kino auparavant ?
Un de mes amis a participé à un kino il y a une dizaine d’années, c’est à travers son expérience que j’ai découvert le principe pour la toute première fois. Il était tellement enthousiaste qu’il m’a contaminé. Par la suite, j’ai continué à m’intéresser à l’événement, je regardais chaque année les court métrages proposés et lorsque l’on s’est réuni avec les membres de la compagnie La Suite pour déterminer les projets à venir, j’ai immédiatement proposé notre participation.
Quel a été ton rôle pour la réalisation de ce projet ?
J’étais référente du projet pour la compagnie, je l’ai donc présenté aux membres de l’association afin de constituer l’équipe participante puis je me suis chargée de l’inscription au concours et des documents pré et post prod. Pendant la réalisation du court métrage, j’ai participé à l’organisation générale et j’ai été comédienne.
Quelles ont été les difficultés majeures que vous avez rencontrées ?
La plus grosse difficulté a clairement été de se mettre d’accord sur le scénario, on avait décidé de se réunir dans un premier temps façon brainstorming puis de laisser les commandes à une ou deux personnes maximum pour l’écriture mais nous n’avions pas défini qui en amont. Finalement, cela a été un joyeux bordel , tout le monde avait son idée, on ne comprenait pas toujours celle de l’autre et pendant ce temps là, le temps défilait. C’est finalement Vincent Liandrat qui s’est proposé pour l’écriture (secondé par Ludovic Said) et la réalisation.
Et la plus grosse satisfaction ?
Et bien déjà, on a bel et bien rendu un court métrage en temps et en heure, sachant que très peu d’entre nous avait de l’expérience dans le domaine de la réalisation, c’est donc en soi une première satisfaction ! Et je crois que nous avons vraiment tous pris énormément de plaisir à l’aventure ! On se connait bien, pour la plupart depuis plusieurs années, on a déjà travaillé sur plusieurs projets. Au cours des 48 h nous sommes passés par toutes les émotions, de vraies montagnes russes !! On a stressé ensemble, on s’est engueulé, on a pleuré de rire, on s’est réconforté, encouragé, ca n’a fait que renforcer les liens qui nous unissent et ça… c’est vraiment bon !
Pourquoi avoir appelé votre film « ARS MORIENDI » ?
On trouve les premières références dans des textes du 12eme siècle, Ars Moriendi signifie « l’art de bien mourir ». On a fait ce choix car notre film interroge sur la fin de vie et l’euthanasie. Il traite de l’enfermement dans un corps qui ne répond plus quand l’âme est au présent, pleine de souvenirs, d’envie et d’espoir.
Que raconte t’il ?
Chaque matin, un homme enfile ses baskets et va courir… son trajet quotidien le confronte petit à petit à ses propres limites.
Quelles sont les choses qui vous ont été imposées par les organisateurs du 48h Film Project ?
Peux-tu nous présenter les acteurs qui ont participé au film ?
Comment vous êtes vous répartis les tâches pendant ces 48h ?
Vincent étant le réalisateur , c’est lui qui a pris en charge le plus gros de l’organisation. Pour le reste, tout s’est fait naturellement , nous nous sommes remplacés et/ou complétés spontanément au fur et à mesure que les besoins se sont présentés. Le tic tac faisant son œuvre, nous n’avions pas beaucoup de temps de réflexion et comme je le précisais plus haut, nous nous connaissons plutôt bien ce qui je crois a facilité les choses. Nous nous sommes donc improvisés scriptes, assistant son, décorateur… au gré des besoins.
Je crois qu’il serait bon d’être plus précis sur les postes que chacun souhaite occuper. Définir à l’avance qui sera à l’écriture et à la réalisation , c’est un peu frustrant car je crois que nous avons tous envie de participer à chacune de ces étapes passionnantes mais c’est absolument nécessaire.
Avez-vous gagné le prix du festival ?
La Cie La Suite va t-elle participer à d’autres court-métrages ?
Oui, oui, oui !!! En tout cas, au terme de ces 48h, nous n’avions qu’une envie : récidiver (et dormir un peu aussi).
Et à titre personnel ?
Pour terminer, quels sont les 3 artistes que vous allez me présenter ?
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