Du Conservatoire jusqu’à la préparation de son premier album, Olympe nous raconte sa passion pour la musique à travers son expérience.

L’artiste intègre ce mois pour la première fois le Top Clip en y plaçant ses 2 clip « Meuf » (104k) et « Trop » (299k) aux deux premières places, le Boulevard des Artistes se devait de vous la présenter.

Bonjour OLYMPE, dis-nous d’où te vient cette passion de la musique ?

Mes parents sont comédiens tous les deux et ma mère est également chanteuse. J’ai toujours entendu chanter à la maison.

J’ai ainsi fait du chant de variété, du chant dans des chœurs et j’ai pris des cours de chan lyrique pendant 2 ans.

J’ai adoré : c’est ce qui m’a donné l’envie d’en faire mon métier.

Quel a été ton premier instrument de musique ?

Mon tout premier instrument était le violoncelle. J’étais vraiment très jeune et je n’en ai pas fait très longtemps.

Aujourd’hui, je n’en pratique plus du tout. Et je suis passée à la guitare

Quel a été ton parcours d’apprentissage ?

J’ai pris des cours de musique au lycée par ci par là.

Ensuite, j’ai hésité entre deux métiers artistiques (comédienne et chanteuse), et j’ai cherché un métier qui mêlait les deux. J’ai découvert la comédie musicale et j’en suis venu à la conclusion que cette discipline alliait les deux.

Après mon bac, je suis rentrée au Conservatoire du 9ème pendant 2 ans dans la classe de comédie musicale.

Je suis rentrée aux Cours Florent dans la classe libre de comédie musicale qui venait d’ouvrir. Je n’y suis restée malheureusement qu’un an. Mais tout s’est arrêté à cause de la crise sanitaire.

Comment es-tu arrivé à un projet personnel ?

Pendant le Conservatoire, je postais des reprises sur mon compte Instagram.

J’apprécie le collectif Columbine, et quand leur album « Adieu Bientôt » est sorti, j’ai fait un medley de 4 de leurs chansons avec ma guitare. Le collectif l’a vu et Lujipeka (un des membres du collectif) a décidé de poster ma vidéo sur leur page.

Suite à ça, j’ai eu une forte vague d’abonnés qui trouvaient cool de reprendre du rap à la guitare. Parallèlement, j’écrivais des chansons. Je me suis dit que c’était le moment de commencer à travailler sur un projet personnel.

As-tu été inspirée par d’autres artistes ? Si oui, lesquels ?

Oui, je pense avoir eu l’influence d’Orelsan et de Vald.

C’est une écriture assez brute et franche mais en même temps c’est très bien amené, c’est subtil et il y a beaucoup de métaphores, de figures de style et des jeux sur les sonorités. Je trouvais ça très cool comme écriture, ça donne envie de les écouter.

Je ne sais pas si j’arrive à faire aussi bien qu’eux mais j’aime beaucoup ce style assez “tranchant”.

Quels sujets aimes-tu aborder dans tes chansons ?

Mon premier titre “Trop” traitait de la mélancolie qu’on peut avoir en tant que jeune adulte, l’avenir est par exemple un sujet qui nous préoccupe. Il y a aussi dans cette chanson un côté “génération perdue”.

Le second titre traite de l’amour, de la séduction et des questions que l’on peut se poser sur sa sexualité.

Il y a aussi un titre qui parle de la responsabilité qu’on se donne pour sauver l’environnement. Ce sujet commence à interpeller les jeunes, et peut les amener à se poser beaucoup de questions.

Quel est ton processus de création ?

Généralement, ce sont plutôt les textes qui viennent avant la musique car j’écris un peu n’importe où. Dès que j’ai une idée, je l’écris sur mon téléphone.

Ensuite, j’essaye de mettre le texte en musique, et d’y mettre de bons accords.

Lorsque je suis à la guitare, les textes peuvent venir naturellement sur les accords.

As-tu un projet d’EP ou d’album ?

Oui, j’ai un EP qui doit sortir en juin, contenant 5 ou 6 titres.

Pourquoi as-tu décidé de choisir ton titre « Trop » pour tourner ton premier clip ?

Parce que c’est une des premières chansons que j’ai écrites. C’est une bonne introduction au projet, qui couvre un sujet plutôt global, moins précis que d’autres chansons que j’ai pu écrire. Cela pouvait toucher un plus grand public.

Le confinement a-t-il imposé le scénario du clip ?

Les plans ont été tournés dans le sud de Paris, chez un des réalisateurs.

Il y a eu des choses qu’on n’a pas pu faire mais globalement on n’a pas écrit le scénario en fonction du couvre-feu et du confinement.

Peux-tu nous parler de l’engouement de ton public à l’arrivée de ton premier titre ?

Je pense qu’il y avait de la curiosité, on me connaissait pour les reprises que je faisais. Le public savait ce que je valais. Il y avait l’envie que je fasse mes propres titres et quand je l’ai annoncé, mes followers étaient curieux de voir ce que cela donnerait.

Ton deuxième titre « Meuf » est sorti récemment sur toutes les plateformes de streaming, peux-tu nous en dire davantage ?

Meuf est un titre que j’ai écrit il y a longtemps, presque en même temps que “Trop”.

Cela parle de la découverte de la sexualité, au moment de l’adolescence. Parfois ce n’est pas si simple de gérer ça, on peut se poser beaucoup de questions. J’avais envie de faire un clip qui ait son propre scénario, pas trop littéral par rapport au texte.

Tu chantes, tu joues de la guitare et dans ton dernier clip, on peut voir également que tu sais danser…

J’ai appris à danser grâce à la comédie musicale. Je ne suis pas danseuse de base mais à force de faire des cours intensifs plusieurs heures par semaine, on finit par savoir se débrouiller malgré tout. J’adore danser et je trouve que ça apporte beaucoup à la musique, je trouve ça vraiment riche.

On apprend à tout faire lorsqu’on fait de la comédie musicale, et surtout à ne jamais arrêter d’interpréter. Cela m’a donné des atouts que j’ai eu envie d’utiliser pour mon projet personnel.

Sur scène j’ai vraiment envie de développer un show, un spectacle. Je ne pense pas que j’aurais assez de souffle pour tenir tous les morceaux.

Idéalement, j’aimerais beaucoup jouer de la guitare sur scène, rejoindre les danseurs pour des chorégraphies, même des mouvements exclusivement dédiés à la danse.

Maintenant que tu as commencé dans la musique en solo, as-tu décidé de tourner définitivement la page de la comédie musicale et du cinéma ?

Pour l’instant je me concentre sur mon projet mais je ne ferme pas la porte à d’autres expériences. Je sais que j’ai toujours aimé jouer dans des comédies musicales.

Si un jour il y a une proposition ou une audition qui me donne envie, je ne vais pas m’empêcher de la faire à cause de la musique, je pense que les deux peuvent cohabiter et je n’ai pas envie de me priver.

As-tu l’expérience de la scène ? A quelles occasions ?

J’ai surtout acquis l’expérience de la scène lors de mes cours de comédie musicale car on avait beaucoup de représentations avec du public. Ça m’a vraiment appris à gérer la scène et à gérer mon corps.

J’ai également chanté dans les bars en tant que job d’étudiante.

Sinon, j’ai fait un concert il y a 2 ou 3 ans avec l’Animalerie. C’est un collectif de rappeurs qui m’a proposé de chanter 4 titres avec eux sur scène à Lyon. C’était donc la première fois que je chantais mes propres compositions face à un public et c’était top.

Le live c’est ce qui nous rapproche du public, et c’est ce que je souhaite faire à l’avenir.

As-tu d’autres projets hormis l’EP pour les prochains mois ?

Je pense sortir un titre avant la sortie de l’EP, sur lequel je travaille intensément en ce moment. Juste après la sortie de l’EP, un nouveau titre sortira pour l’été. J’espère qu’il va plaire.

Peux-tu nous présenter trois artistes de la région Caennaise que tu apprécies ?

Orelsan, Riles et Flaubert

Entretien réalisé par Grégory Constantin Mai 2021

Contribution à la rédaction Fabrice Autret

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