𝐍𝐢𝐧𝐨 Gotfunk, étoile montante de la scène normande, notamment présent sur la Bande Originale de la série Validé (Canal +) et rayonnant à l’international (The Clap Song) sera en concert exceptionnel au Magic Mirrors pour la sortie de son tout nouvel album « 𝑮𝒍𝒐𝒃𝒂𝒍 𝑾𝒂𝒓𝒎𝒊𝒏𝒈 𝑵𝒊𝒈𝒉𝒕 𝑭𝒆𝒗𝒆𝒓 » ! Une grande soirée se prépare avec cadeaux, invités surprises, sous le signe du groove, du funk, du disco et bien plus encore… Accompagné par son groupe THE RHIZOMES, Nino va faire grimper la température et vous dévoiler en exclusivité ses tous nouveaux titres !

Rendez-vous le vendredi 29 septembre 2023 à partir de 20h [ouverture des portes 19h30] pour une soirée qui s’annonce grandiose !

ATTENTION : Pour cette soirée exclusive les places seront limitées !  Réservez dès maintenant vos places pour la nuit la plus chaude de la rentrée !!! 

Bonjour Nino,  deux ans se sont écoulés depuis notre dernier entretien, que s’est -il passé depuis tout ce temps ?

Salut ! Eh bien pas mal de choses, déjà, la fin du confinement m’a permis de retrouver la scène et de présenter mes titres en live, un pur bonheur. Du kiffe total quand en plus c’est avec des musiciens et chanteuses exceptionnels notamment au Parc des Chartreux à Petit Quevilly devant 11000 personnes. Je me suis fait et on s’est fait plaisir sur les scènes du Havre, au Normandy, à la Colombe, la piscine des Bains des Docks ou encore à la Petite Rade.

J’ai eu la chance aussi d’être invité à performer pour les 150 ans du Hac au stade Océane  ou encore de faire la première partie d’Electro Deluxe. S’il vous plaît ! (rires)

Ça c’est côté scène mais entre temps tu as été approché par CANAL+ et la marque américaine LL BEAN,  peux-tu nous expliquer un peu ces deux projets ?

Oui tout à fait. C’est mon côté « multiples casquettes » qui m’a, de manière inattendue, ouvert les portes de la télévision et permis de travailler sur cette bande originale. Avant de travailler sur mon album, j’ai eu une période de flottement, de gros doutes aussi, il faut le dire.

J’essayais des choses et j’envoyais des maquettes partout. Et surtout dans le milieu du rap.

J’ai expérimenté, accompagné des artistes, joué en studio, soufflé des mélodies (toplines). et abracadabra, je me retrouve compositeur sur la série française la plus regardée de l’histoire, dont la BO est disque d’or et maintenant je me la raconte ! (rires) Je plaisante ! 

Plus sérieusement  c’était un peu la récompense de plusieurs années à travailler dans l’ombre, à faire, composer pour d’autres, pour des projets qui n’ont pas abouti etc.

Je vois donc cette Bande Originale  comme la lumière au fond d’un long tunnel. Mais ça, c’est la vie d’artiste.

Comment s’est fait la rencontre avec LL BEAN ?

C’est pareil. Même si je pressentais que mon titre « The Clap Song » avait un potentiel, c’est arrivé au moment où je m’y attendais le moins. Le titre a eu un succès local, mais pas que.

Très vite j’ai eu des écoutes un peu partout dans le monde et notamment aux Etats Unis. Des artistes aussi divers que Fatbabs ou Ludovic Louis (le trompettiste havrais qui a tourné avec Lenny Kravitz et qui est installé à Los Angeles)  m’ont découvert grâce à ce titre. Je savais que quelque chose pouvait se passer mais j’étais loin d’imaginer qu’une marque américaine aller s’y intéresser.  Et puis un jour on m’a contacté pour me dire que LL BEAN voulait utiliser le titre pour une publicité. Et voilà. C’est ouf et aussi simple que ça, je rêve maintenant de pouvoir aller jouer là bas.

Tu reviens avec un nouvel album, peux-tu nous dire combien de titres seront sur cet opus ?
Surprise ! (rires) Non, on finalise la track list (la liste des chansons)  mais il y aura au moins 8 titres.  

Quels sont les inspirations musicales de ces nouveaux titres ? 

Alors, pour cet album EP, je me suis davantage recentré. L’univers est plus homogène que  Hybridity  (mon 1er LP sortie fin 2020).

C’est un album disons nu-funk*, soul, mais je tends vers le nu-disco* avec une touche hip hop. Pour les inspirations, j’ai beaucoup écouté des artistes féminines comme Lizzo ou Adi Oasis. Il y a aussi du Anderson Paak, Mac Miller, Tom Misch, Childish Gambino, Bruno Mars, Jamiroquai et un clin d’œil au disco ( night fever ) et à la French Touch (un courant représenté par Daft Punk, Justice, Breakbot…) qui a fait ce savant mélange entre disco, funk et musiques électroniques, beat making. J’essaie d’apporter ma pierre à ce mouvement très riche, en faisant tout ça depuis le Havre.

Mais, Franck Dubosc ne me contredira pas, le Havre est la capitale du disco non ? (rires)

Quels sont les thèmes que tu abordes, les années Covid t’ont elles influencé ? 

Comme toujours, il y a d’abord une volonté de légèreté dans mes titres. Mais j’y aborde paradoxalement de nombreux sujets, très actuels et d’autres qui perdurent depuis longtemps : le titre « Heaven Help Us All » (qui est un hommage à un gospel bien connu), évoque la guerre, les injustices, la crise climatique, le tout sur une musique très solaire et dansante.  C’est l’esprit gospel : on prend tout nos problèmes, et on chante, danse, pour les évacuer et croire dans des jours meilleurs. La crise du Covid de ce point de vue a été une source d’inspiration oui, il a fallu beaucoup de patience et de résilience, le tout dans un climat de peur quotidien. C’est rare dans l’histoire que les populations soient privées d’exutoires, même pendant les périodes de guerre . J’ai ressenti à la sortie du confinement un enthousiasme pour ma musique et en général, tout le monde n’avait qu’une envie c’était à nouveau de se retrouver, de faire la fête, bref, de vivre. Dans le titre « Heaven Help Us All » , je chante « on a juste besoin de souffler un peu (…) on a trop longtemps attendu » .

 Pourquoi avoir choisi « Global Warming Night Fever » comme titre d’album ?

Ce titre est une manière de poser un décor. J’aime les albums dans lesquels on peut visualiser, comme dans un film, une histoire, une épopée. On est dans un contexte de crise permanente, hier le Covid et aujourd’hui la crise climatique. Or tout le monde n’a qu’une envie après la période qu’on a traversé c’est de souffler. Le titre fait évidemment référence aux années disco ( Night Fever ) pendant lesquelles la discothèque a permis aux gens de s’émanciper à travers la fête paradoxalement. C’est avec cette légèreté, à travers les tenues toujours plus extravagantes, les battles de danse, un esprit « peace and love »  que tout le monde se retrouvait le week-end, peu importe la couleur de peau, les orientations sexuelles ou les opinions politiques. C’est ce que j’essaie de faire avec ma musique.

Où as -tu enregistré cet album ?

Je travaille toujours comme un Beatmaker, avec mon home studio dans lequel j’arrange, je compose et mixe c’est 98% à la maison, sauf pour certaines parties comme les batteries, qui demandent un espace spécifique et la partie mastering.

As tu collaboré avec des artistes ? 

Oui avec Mila Green qui est une grande voix à suivre et puis d’autres surprise.

Peux-tu nous présenter les musiciens qui t’ont accompagné ?

Oui, il y en a un paquet.  Je les appelle THE RHIZOMES, comme ces racines qui se lient aux autres. C’est une équipe de musiciens et musiciennes que j’ai réunie comme une véritable équipe de foot, qui m’accompagne selon les différentes scènes et plateaux. Je les cite toutes et tous même s’ils ne sont pas toujours présents sur tous les concerts :

Il y a le plus souvent Lucko Sancho, à la batterie (qui a fait les premières partie de Burning Spear notamment), Alexandre Bamba (akinroots) à la basse , Nicolas Seigneuret Etienne Bertrand à la trompette (Volt…) au saxophone. Et puis Senpaï Katchy (Tiakola, Rilès) au clavier  et Germain Jeanne au saxophone. Bassa, Mila Green, Amy et Blandine Champion, à la basse.

Tu vas présenter pour la première fois « Global Warming Night Fever » le 29 septembre au Magic Mirrors lors d’un concert exceptionnel produit par le Boulevard des Artistes. Pourquoi nous avoir choisi pour défendre ce nouveau bébé ?
Le BDA fait partie des ces acteurs locaux qui ont cru dans mon projet au début et m’ont aidé à le mettre en lumière. 

Comment peut-on se procurer les places ?

Sur ce lien via Hello Asso : https://vu.fr/HZaz

La prévente est à 12€  mais attention, en quantité limitée.

Nous avons eu l’occasion de te voir en début d’année au Magic Mirrors, le concert sera t-il différent de celui que tu nous avais proposé ce jour-là ?

Oui totalement. De toutes façons, je n’aime pas faire deux fois la même chose, chaque concert pour moi doit être unique, organique. Il doit se passer quelque chose de mémorable avec le public. C’est un tout nouvel album avec des arrangements bien propres à lui et je prépare un show très spécial, je veux d’ailleurs que tout le monde joue le jeu et vienne en mode soirée Saturday Night Fever. Et il y aura tout de même les titres incontournables et des invités surprises.

Quels sont les dates et projets à venir pour cet été ? 

Là je me concentre sur la finalisation de l’album mais il y a quelques surprises qui vont sortir dans les prochains jours, notamment un titre en hommage au HAC le 14 Juillet avec Scars, Mila Green et Nayah John.

Que pouvons nous te souhaiter pour les mois et les années à venir ?

De continuer à faire ce que j’aime et de le partager avec un maximum de gens.

  * nu-funk prononcer new funk,   new disco 

Entretien réalisé par Grégory Constantin Juillet 2023

Contribution à la rédaction Fabrice Autret

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