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Entre sa passion pour le sport et son activité professionnelle, Scars est un chanteur reggae/ rap. En 2022, cet artiste a été écouté sur la plateforme Spotify plus de 13 000 heures dans 148 pays différents et a sorti son deuxième album « FAST LIFE ». Dans cette interview il nous raconte d’où vient son amour pour la musique, ses projets futurs et tant d’autres.

Scars sera en concert samedi 18 mars au stade Océane au Havre à 17h après la rencontre Hac – Saint-Etienne en companie de DRAGON DAVY , Lotti , Francis , Nino Gotfunk , Jamila , Selecta Antwan – Terminal Sound.

Bonjour Scars peux-tu nous dire quels étaient tes rapports avec la musique étant jeune?

J’ai toujours été en contact avec la musique ayant un père musicien fan de jazz et de rock, ma mère elle écoutant beaucoup de musique classique. Mon père avait un groupe qui se produisait régulièrement sur scène et ma mère était metteuse en scène d’une troupe de théâtre sur le havre. Tout cela m’a donné envie de jouer face à un public dès que cela a été possible.

Quel a été ton premier instrument?

Mon premier instrument a été la flûte à bec à l’école comme tout le monde, mais rapidement je me suis dirigé vers le piano, j’ai fait par la suite mon apprentissage au jupo avec qui j’ai fait mes premiers pas face à un public.

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Quelles étaient tes influences à l’époque?

Enfant j’étais un peu influencé par ce qui passait par la radio mais à l’adolescence je me suis dirigé vers le rap et notamment Mc Solaar, IAM, NTM et Assassin. Ma grande sœur m’a ouvert ensuite les portes de la musique reggae. J’ai par la suite écouté d’autres artistes avec des textes en français comme Tonton David, Raggasonic, Nuttea avec des rythmiques reggae et même ragga.

Comment a évolué ton apprentissage musical?

J’ai abandonné le piano à l’adolescence, c’est en autodidacte que j’ai ensuite composé mes premiers titres de RAP.

Comment as-tu enregistré tes premières compositions?

Mon père étant dans la musique, il m’avait confectionné un système d’enregistrement et quand le Home studio est arrivé avec les logiciels de musique, je me suis mis à enregistrer mes morceaux, je faisais tout moi même. A cet époque de nombreux artistes Havrais comme moi enregistraient  leurs morceaux comme ils pouvaient mais certains… un peu mieux.

Quelle fut ta première scène?

C’était à la salle des fêtes de Bleville, pour un concert de rap avec mon groupe.

Depuis combien de temps as-tu ton projet solo ?

Le groupe s’est arrêté en 2006 après 5 ans d’existence, à partir de ce moment j’ai commencé la musique en solo. Mais c’est en 2012 que tout cela est devenu plus sérieux lorsque j’ai signé pour 2 albums pour un label (Couleurs musics publishing), le 1er album « Plus aucun doute » sorti en 2015 m’a permis de remporter la victoire de la Révélation de l année aux victoires du reggae, concours organisée par reggae.fr qui est un média reggae et une web radio. suivit par plus de 200 000 abonnés sur ses réseaux sociaux.

Quels sont les titres majeurs de cet album ?

« Ma jeunesse est malade » et le morceau avec Médine et Def « De la que tout part ».

Cela t’a permis de toucher un public national?

Oui j’ai pu faire des premières parties d’artistes renommés de la scène reggae dans des très gros stades, des zeniths et des festivals.

Parles-nous de ton deuxième album?

« Je suis comme ça » sort en 2017, l’album a été porté par la tournée de Taïro dont j’étais la première partie. J’ai pu être distribué dans toutes les Fnac de France. Le point d’orgue fut l’olympia où j’assurais également la 1ere partie de Taïro, avec mon nom en lettre rouge !!!

Ce que les gens ne savent peut-être pas c’est que tu es médecin, comment arrives-tu à jongler entre ces deux vies ?

Ce fut très compliqué pendant des années d’un point de vue amicale et amoureux, il a fallu faire un minimum de choix pour que je devienne le mari et le papa de deux petites filles. Il a fallu faire le tri dans les priorités.

Tu as sorti un 3ème album en Avril dernier,  pourquoi avoir attendu 5 ans ?

J’ai sorti pas mal de singles entre temps mais le covid nous a bien freiné pendant 2 ans. 
Dans cet album j’ai invité Jahneration un groupe avec qui je partage souvent la scène et avec qui j’avais déjà collaboré sur l’un de leurs albums.

Dans cet album il y a « Supporter » peux-tu  nous en parler ?

Le clip a été tourné au stade Océane, la chanson ne parle pas de football mais il y a bien entendu une métaphore avec celui ci,  la chanson est un hommage à mon public qui me porte depuis tant d’années et m’a poussé à ne pas lâcher la musique. Pour les 150 ans du Hac le single à pu être mis en avant lors du concert avec Medine, Ninogotfunk, Jamila, Francis et Selecta Antwan.

A quand ton retour dans les festivals ?

Normalement mon retour dans les festivals sera pour cet été.

Pour terminer peux-tu me présenter 3 artistes de la région que tu apprécies ?

Le 1er c’est Médine c’est l’artiste que j’écoutais en tant que fan de rap, maintenant on se côtoie et je lui dois beaucoup.
Le 2ème c’est Francis qui est l’un des rares artistes qui m’a mit une claque c’est pour moi un génie.
Le 3ème Nino pour sa fraîcheur et son originalité.

Entretien réalisé par Grégory Constantin et mis en page par Aude Carpentier

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