Kaamelion, auteur, compositeur, interprète nous accorde aujourd’hui une interview sur le Boulevard des artistes pour nous faire part de son expérience et de son univers.

Bonjour Kaamelion, pouvez-vous vous présenter ?

Bonjour, je suis auteur, compositeur, interprète, dans un style plutôt électro-pop, avec des chansons à texte en français.

Quel ont été vos 1er contact avec la musique ?

Dans l’atmosphère familiale, avec un père mélomane et très éclectique, qui m’a fait découvrir un vaste champ musical, de la musique classique, à la chanson Française comme Serge Lama, Charles Aznavour, Yves Simon, des variétés internationales comme Eurythmics, UB40 à leur début, et beaucoup d’autres …

Comment avez-vous choisit votre instrument ?

C’est ma mère qui m’a proposé de faire de l’accordéon à 7 ans, puis à l’adolescence, je me suis tourné vers les claviers et la musique synthétique.

Comment vous est venue l’envie d’écrire des chansons ?

De manière très inattendue, lors d’une période difficile de ma vie personnelle, l’écriture a surgi comme un échappatoire. J’ai été le premier surpris. L’écriture, la littérature n’était pas une évidence pour moi. Mais, très vite, on se prend au jeu.

Quel est le style musical de vos chansons ?

Le style de mes chansons est plutôt électro-pop. Après, très amateur de bande originale de film, je cherche à imprimer une atmosphère à mes chansons, de manière à ce que chacune soit singulière en terme d’ambiance.

Quels sont les thèmes abordés dans vos chansons qui vous tiennent à cœur ?

L’amour toujours ! Puis, d’autres chansons sont plus personnelles, dans lesquelles je raconte des épisodes de mon histoire. Et de plus en plus, des thèmes de la société. J’ai une vision du rôle de l’artiste d’être comme une vigie du monde contemporain.

Quel est votre processus de création ?

L’idée première d’une chanson peut venir de multiples manières, pendant une activité quelconque de la journée (marche, pause café, …), la nuit pendant une insomnie, ou mes mains qui jouent toutes seules sur le clavier. Donc souvent plutôt une musique avec un thème. Ensuite, l’écriture de la chanson dans un mode piano voix. Puis, je fais un arrangement. J’essaye toujours de travailler de manière instinctive.

Quels sont les artistes qui vous ont influencé au fil des années ?

Jeune, les musiques électroniques, Jean-Michel Jarre bien sûr, Vangelis, puis des groupes anglo-saxons comme Bronski Beat, et Mylène Farmer également.
Et maintenant, j’adore découvrir de nouveaux artistes, et la jeune scène française est très riche, avec PR2B, Martin Luminet, Magenta, Luciole que j’apprécie particulièrement.

Où pouvons-nous vous retrouver ?

Vous pouvez me retrouver sur les différents réseaux traditionnels, Facebook, YouTube, Instagram et Tiktok : mon actualité, les prochains concerts à venir (dans les différents bar de la région havraise ou rouennaise), les nouvelles chansons ou clips

Quel est votre rapport à la scène ?

Paradoxalement pour un artiste, la scène n’était pas une fin en soi au départ, mais plutôt l’aboutissement naturel de la création artistique : une fois que vous avez écrit une chanson, vous avez envie de la faire découvrir au public. La scène permet cela, et aussi d’échanger avec le public.
Maintenant avec du recul, la scène est un lieu d’expériences qui vous font grandir, qui vous amène à donner le meilleur. La scène apporte cette énergie.

Parlons de votre actualité, quels ont été vos dernières sorties ?

Cette année 2022, tout d’abord une nouvelle scène avec plusieurs nouvelles chansons que je « teste » auprès du public, dans la perspective d’un prochain album.
Puis une chanson un peu spécifique « Ukraine » en réponse aux terribles événements aux portes de l’Europe, et en soutien au peuple Ukrainien. Plus récemment, un premier clip sur la chanson « Aquatique » de mon premier EP.

Et enfin, pouvez-vous nous présenter 3 artistes de la région que vous appréciez ?

Tout d’abord, Kevin M’Finka, car j’aime beaucoup la musique africaine, que j’ai découvert vraiment pour la première fois dans la BO du film « Les caprices d’un fleuve ». C’est une musique sobre, qui sait aller à l’essentiel, pour vous transporter.
Ensuite, Melcove qui pose tout de suite une ambiance dès les premières secondes, à la manière d’un groupe comme « The Liminanas ». C’est quelque chose que je recherche également dans mes productions.
Plus récemment, j’ai découvert Job, musique avec de belles harmoniques, et un petit côté Michel Berger j’ai trouvé. Je lui souhaite la même carrière.