Oceng Oryema est un artiste chanteur auteur-compositeur originaire de Normandie. Il commença son aventure musicale en tant que batteur/chanteur dans le groupe Papam Faya puis accompagna son père, l’artiste Geoffrey Oryema, à plusieurs reprises sur scène et en studio.
Quelques années après il se consacrera au chant et sa voix devient son instrument principal, il enregistre alors son premier titre dans le mythique Real World Studios de Peter Gabriel, en Angleterre.

Bonjour Oceng, comment vous est venue votre passion pour la musique ? 

Ça a commencé tout petit, j’ai été bercé dans une famille amoureuse de la musique et de l’art en général. Ma mère nous emmenait très souvent voir des spectacles, des concerts, du théâtre. Et mon père qui était musicien et qui a fait carrière, tournait dans le monde entier et m’a donné le goût de la scène trés tôt.

Avec quel instrument avez-vous commencé?

J’ai commencé par la batterie quand j’avais sept ans à la MJC de Lillebonne avec Grégory Leprètre.

Plus jeune, quelles étaient vos influences musicales?

J’écoutais beaucoup (et j’écoute encore) Prince, Stevie Wonder ou encore Michael Jackson. Ce sont des génies de la musique qui m’inspirent énormément. Je regardais en boucle leurs live et j’essayais de décortiquer les arrangements, les sons qu’ils utilisaient, les instruments qu’ils utilisaient etc., j’adorais ça.

Comment se sont passés vos 1ers projets musicaux ? 

Ca a commencé à l’école avec des copains. Rapidement on a formé le groupe Papam Faya dans lequel j’étais batteur. On a commencé à faire des concerts dans la région, de belles premières parties, un EP et un album en 2012.

On a eu notamment l’opportunité d’aller travailler à Real World dans les studios de Peter Gabriel en Angleterre avec des musiciens anglais. Une superbe expérience et un bel apprentissage.

Vous avez démarré votre projet solo en 2017, pourquoi ce choix ?

Comme beaucoup de groupe, il y a un début et une fin. Quand la fin est arrivée,  j’ai eu envie de poursuivre en solo et faire quelque chose de plus personnel, de composer et jouer mes propres chansons. Il m’a fallu quelques temps pour voir un peu quelle direction prendre, mais une fois lancé,  plein de belles choses se sont passées et continuent de se passer.

Comment définiriez-vous votre univers musical? 

Je dirais une pop aux accents funky, solaire. Mais sur certains morceaux, j’aime également partir sur des sonorités et des titres plus mélancoliques où je me livre davantage. Etant quelqu’un qui ne parle pas beaucoup de ses émotions en général, la musique est ma façon de le faire.

Avez-vous déjà sorti un EP ?

Oui j’ai sorti mon premier EP Chemical Love en 2020. On avait bossé dessus avec toute mon équipe, Florian Dufils, Matthieu Caillot, Arthur Delamotte et Romain Bredel. Une superbe équipe polyvalente avec qui je bosse depuis trois ans et qui m’accompagne sur scène et en studio.

Combien de titres contient-il?

Il y a 5 titres + un titre bonus en acoustique 

Votre jeune carrière a été marquée par votre rencontre avec Julien Doré, pouvez-vous nous en parler ?

Oui,  j’ai eu l’immense plaisir de faire sa première partie pour mon tout premier concert en solo. Je me suis retrouvé sur scène, devant deux milles personnes, seul avec ma guitare à jouer pour la première fois mes propres compositions et c’était tellement incroyable. Ca a conforté mon envie de prendre ce chemin là. ulien a été hyper accueillant, bienveillant et plein de bons conseils.

Qui compose et écrit vos chansons ? 

Ca depend ! Un peu tout le monde compose dans l’équipe et c’est top parce que c’est force de proposition !

Quel est votre processus de création ? Ecrivez-vous les paroles avant la musique ou vise versa ?

J’ai pas vraiment une méthode type, ça dépend du mood. Par moment j’ai une mélodie dans la tête et j’essaie ensuite de construire autour de ça. A d’autres moments, ça peut être une ligne de basse etc. Et au fur et à mesure j’avance comme ça.

Vous venez de sortir le clip « Je Sais Pas », les clips sont-ils importants dans votre univers musical ? 

Oui c’est super important.  Déjà parce que j’aime beaucoup tout le travail autour, la recherche d’idée, les brainstormings etc. 

Et un clip permet de raconter le titre d’une autre façon, ca offre une seconde lecture à la chanson.

Et sur ce clip j’ai travaillé avec une équipe de feu. iIl a été réalisé par Les Maan, un duo de réalisateur rouennais. 

Et j’ai également collaboré sur ce titre avec François Welgryn (avec qui on a co- écrit le morceau et qui a bossé avec énormément d’artistes de la scène française), Philippe Russo et le producteur LUDE.

Quels sont vos projets à venir ?

Les concerts, c’est une partie très importante et maintenant que les choses redeviennent, petit à petit à la normale, on a envie de faire beaucoup de scènes.  D’ailleurs, nos prochaines dates sont :

10/06 : Le Tetris (1ère partie de Kimberose) - Le Havre

21/06 : Fête de la musique - Yvetot

25/06 : Festival EMCD - Val de Saane

15/07 : Festival Sable Show - Villers-sur-Mer

Et en parallèle, on continue à travailler sur des nouveaux morceaux pour un futur Ep ou album.

Vous serez en concert le 10 juin au Tétris en 1ère partie de Kimberose, où peut-on trouver des places?

C’est super simple, il suffit juste de se rendre sur le site internet du Tetris (Le Havre) :). 

 Enfin, pouvez-vous nous présenter 3 artistes que vous appréciez ?

Il y a le duo de réalisateurs Les Maan avec Arthur Delamotte et Maxence Labreux. Ils sont vraiment talentueux.

Florian Dufils qui vient de lancer son projet Lune Événement et qui se lance également en tant que DJ.

Et  Freyj’Art, une compagnie de danse de cabaret moderne que je connais très bien.

Entretien réalisé par Grégory Constantin et mis en page  par Véronique Levieux. Contribution à la rédaction Fabrice Autret.

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