Bonjour Jérome, pourrais-tu te présenter à nos lecteurs ?
Je suis comédien et metteur en scène pour le théâtre depuis 1996. Et je vis de mon métier depuis 2001. Je travaille beaucoup dans l’espace public car c’est un formidable terrain de jeu. J’aime produire dans et pour la rue et partir à la rencontre de ceux qui ne vont pas dans les salles de spectacle et qui se sentent parfois éloignés de l’offre culturelle des lieux dédiés. C’est une véritable chance de faire le métier que l’on a choisi. J’ai la chance de pouvoir développer mes propres projets.
Quels ont été tes premiers contacts avec le théâtre ?!
J’ai commencé le théâtre au collège car j’étais un élève dissipé et taquin. Je passais mes journées à jouer ou à distraire les autres. Mes professeurs de français et de latin m’ont proposé de m’initier au théâtre pour me permettre de canaliser un peu toute cette énergie et aussi pour développer mon rapport au texte. J’écrivais beaucoup au collège, des poèmes, des nouvelles. Mes professeurs m’ont donc proposé de mettre en bouche et en corps mes propres histoires.
Quelle formation théâtrale as-tu suivi ?
En parallèle du collège, j’ai demandé à ma mère de m’inscrire dans une école de théâtre pour approfondir à la fois la théorie et la pratique du théâtre. J’avais tout le temps envie de jouer. Et puis ça m’a permis de développer mon goût pour le théâtre classique et contemporain. J’ai fait six ans dans cette école de théâtre au Havre. Elle était située au cœur du parc Hauser et les ateliers avaient lieux soit dans l’école même, soit décentralisés dans l’Atelier théâtre Rue du Zurich. Nous sommes quelques-uns au Havre à être passés par cette école. L’enseignement y était de qualité et j’y ai beaucoup appris, y compris ce que je ne voulais pas faire dans ce métier.
Comment se sont passés tes premiers pas dans le théâtre professionnel ?
J’ai commencé le théâtre de rue très vite après mon cursus de formation. J’ai monté une première compagnie en 1996 qui s’appelait « Participe Présent », que je n’ai pas réussi à développer. Cette compagnie m’a surtout permis de développer mes premiers ateliers théâtre (j’ai très vite voulu enseigner) et de produire mes premières créations pour l’espace public. Les contrats ne nous permettaient pas de nous payer mais l’essentiel pour nous, était de jouer. Nos décors étaient faits de récupération et nous avons travaillé quelques années avec une économie de moyens qui nous permettaient de construire et d’imaginer des scénographies, des spectacles en fonction de nos trouvailles (poubelles, déchetteries, caves, etc.)
Les débuts professionnels se sont faits avec la Cie Eléphant Rouge avec qui j’ai travaillé pendant quelques années. J’avais croisé la route de Samuel Tiennot dans une manifestation et le feeling est passé rapidement. Nous avions le même rapport au clown et nous avons, au cours de mon passage dans cette compagnie, créé un certain nombre de personnages et de spectacles de rue.
Au cinéma, je dirais Mesrine avec Vincent Cassel. J’y joue un gendarme.
Je pourrais aussi citer le film Le Havre d’Aki Kaurismaki. Une très belle rencontre et un très bel univers cinématographique. J’ai aussi eu la chance de monter les marches de Cannes en 2011 avec ce film qui était en compétition officielle.
En ce qui concerne le théâtre, c’est difficile. J’ai monté un certain nombre de spectacles que j’ai adoré mettre en scène et/ou jouer mais qui n’ont malheureusement pas tourné. Quand tu travailles avec peu de moyens, peu ou pas de subvention, il n’y a que tes contrats qui puissent te rémunérer et tu dois accepter de répéter sans être payé. D’où l’importance d’un régime comme celui des intermittents du spectacle qui te permet financièrement et sur une durée déterminée, de subvenir aux besoins élémentaires tout en continuant d’exercer ton art.
Je citerais tout de même « Le Ka » de la Cie Havraise (mais internationale) La Bazooka, pour qui j’ai joué et dansé pendant six ans. De le souffrance parfois et beaucoup de respect, de l’amitié profonde ont accompagné toutes ces belles aventures artistiques.
Dans tout ton parcours artistique y a t-il un moment en particulier qui t’a marqué?
En 1998, je décide d’accompagner les Mob’s et travaux qui sont sélectionnés pour se produire au Printemps de Bourges. Dans ce groupe, on retrouve entre autre Franck Testaert aujourd’hui directeur du TETRIS et Gilles Adam, chanteur et jongleur de mots pour le plaisir des yeux et des oreilles.
À l’époque, je développe un personnage de vigile un peu soupe au lait et totalement réfractaire à toute forme de règlement (c’est con pour un vigile). Je décide donc de franchir tous les contrôles de sécurité et donc d’accéder à tous les concerts gratuitement avec pour seuls accessoires, un costume noir, un badge sur lequel est inscrit VIP SÉCURITÉ et surtout un talkie walkie en plastique acheté 1 franc à la Foir’Fouille.
Au bout du troisième jour, j’accueille la ministre de la culture, Mme Trautmann en la dépoussiérant au plumeau avant son discours officiel. La journaliste du Monde, Véronique Mortaigne me questionne sur l’étrange accueil réservé à la ministre et après lui avoir expliqué la performance débutée trois jours plus tôt, elle décide de commencer son article consacré à l’un des plus grands Festivals de Musique de l’hexagone, par ma performance artistique.
Article datée du 21 avril 1998.
Quels sont les artistes et les personnes qui ont marqué ta carrière ?
J’aurais envie de citer les gens qui m’ont tendu la main quand j’ai débuté. Michel Lacaille et la Cie SDF, qu’adolescent je découvrais dans la rue lors de fêtes populaires et que j’avais très envie d’accompagner. Je me disais à cette époque, que c’était comme ça que je voulais faire du théâtre, avec cette énergie et surtout cette liberté…
Ensuite, je citerais Samuel Tiennot avec qui j’ai commencé à naître professionnellement. Samuel m’a aussi apporté l’aide administrative qu’il me manquait et je lui en serais toujours reconnaissant.
Je ne peux pas clore ce chapitre sans évoquer ma camarade de jeu, Mary Berkelmans qui nous a quitté il y a deux ans. C’était plus qu’une partenaire de jeu. Je dirais une grande sœur et une amie sincère et fidèle avec qui j’étais parfois en désaccord mais pour qui j’avais un profond respect et une profonde admiration dans sa faculté à traduire mes intentions que je ne comprenais pas toujours moi même !
Elle me manque beaucoup. J’avais encore de beaux projets pour elle, pour nous. Où qu’elle soit, elle m’accompagne dans chacune de mes créations.
À quel moment t’es-tu dirigé vers le cinéma ?
Très franchement, habitant en province et après avoir choisi d’exercer mon art en faisant du théâtre de rue, la question ou plutôt l’envie de faire du cinéma était quasi nulle. En 2005, j’ai accompagné Michel Lacaille pour faire une figuration sur un film « Selon Charlie » de Nicole Garcia et j’avais dit en sortant de cette expérience, plus jamais.
Finalement, sur un malentendu, j’ai refais une expérience en 2008, sur le film Disco dans lequel je jouais un docker et sur cette même période, j’ai tourné sur Mesrine alors que je n’avais pas fait de casting pour ce film.
As-tu un souvenir particulier lors d’un tournage ?
Le film Mesrine est la fois une belle ligne inscrite sur mon CV, et très certainement mon plus mauvais souvenir de tournage. Pour faire court, ma scène n’était pas écrite, mon costume n’était pas prêt puisque personne ne s’était donné la peine de m’appeler pour les mensurations et cerise sur le gâteau, mon salaire n’était pas prévu.
Je passe les détails et le vocabulaire fleuri que j’ai utilisé à leur encontre mais j’ai réussi par un tour de force et des menaces à être payé comme il se doit.
Dans ce métier, j’ai appris qu’il ne fallait jamais rien lâcher face à un directeur de production !
Quels sont les films, téléfilms ou série dans lesquels tu as joué dernièrement ?
J’ai eu quelques jours de tournage sur le téléfilm « Le diable au cœur» qui n’a toujours pas été diffusé et j’ai tourné sur un autre unitaire pour France 3 « Meurtre à Pont-L’évêque» en attente de diffusion également. J’étais également assistant casting sur ce téléfilm.
Tu es assez actif sur les réseaux sociaux, l’humour est très souvent provocateur, peux-tu nous expliquer pourquoi avoir choisi ce genre d’humour ?
Oui je suis très actif sur les réseaux sociaux. Il y a une prédominance d’humour dans mes publications et la question de la provocation et pour moi importante mais pas essentielle.
Ce qui est compliqué, c’est de mélanger, vie professionnelle et vie privée. Sur ma page Facebook, notamment, on peut à la fois voir les dernières affiches que nous avons réalisées à Arras dans le cadre du projet « Humains en état de marche» et des vidéos humoristiques réalisées avec mon fils de six ans durant le confinement.
En tout cas, il y a clairement une absence de calcul. Je poste ou réagis selon l’humeur ou l’humour du moment. S’il m’arrive de choquer, c’est totalement involontaire. Je suis (presque) sans filtre et mon intimité n’est plus un secret pour personne.
Ma compagne tente parfois de jouer les garde-fous mais c’est assez compliqué pour elle…et j’en abuse parfois 😉
Tu as été assez actif pendant le confinement, quel a été ton processus de création pendant cette période ?
C’était vraiment spontané. C’est une période où je devais finir l’écriture de deux projets et j’ai eu toutes les peines du monde à me consacrer à cela.
L’écriture est pour moi, une sorte d’épreuve, épuisante intellectuellement et physiquement. Il faut s’astreindre à des règles, des horaires et j’en suis honnêtement incapable. J’écris quand cela devient nécessaire voire vital pour le projet, sinon, je remets cette étape au lendemain voire à l’année suivante.
Ensuite, pour revenir à ces productions durant le confinement, j’ai été encouragé par les retours affectueux et bienveillants des amis et de la famille qui chaque jour prenaient plaisir à découvrir mes «bêtises».
Quelque part, ça motive et puis vous vous dites que vous aidez un peu les gens à vivre cet enfermement de façon un peu plus légère. Et de mon coté, j’ai regardé aussi les copains Ismaël Habia et Lætitia Botella ainsi que les vidéos cinématographiques de la famille Delahaye et la Vincent Lanouvel Corporation !
Tu as créé la compagnie du temps qui sèche il y a huit ans, peux tu nous la présenter?
En 2012, je voulais créer le projet Signal-Ethiques et c’était compliqué de produire un tel projet à partir d’une structure déjà existante. C’est un projet qui portait mon ADN et j’étais sans doute le mieux placé pour le défendre au sein de ma propre structure.
Le Temps Qui Sèche, c’est une Cie Artistique qui fait la promotion d’un certain nombre de disciplines, essentiellement dans l’espace public. C’est un formidable outil, qui me permet de développer mes propres projets ici sur ce territoire mais aussi au Burkina Faso où je me rends depuis 3 ans pour y mener des actions artistiques et citoyennes et notamment auprès d’un public jeune.
C’est avant tout une compagnie où le citoyen y joue et y tient un rôle essentiel car la plupart des projets sont construits autour de paroles, d’objets ou textes que nous avons recueillis auprès de citoyens qui ont accepté de nous confier une partie de leur histoire personnelle. C’est aussi pour cela que les projets mettent parfois plusieurs années à arriver à maturité. Je donne du temps à chacun de se construire sur la durée et aussi de se déconstruire quand il le faut.
Quels ont été tes motivations pour monter ce projet ?
Au risque de me répéter un peu. Quand tu veux créer tes propres objets artistiques, il te faut une structure qui adhère à ton ou tes propos. Une structure qui te permette de défendre tes choix ou tes non-choix.
Et puis cela correspond aussi à une phase où j’avais travaillé avec beaucoup de structures et dans lesquelles j’avais beaucoup écrit et créé. J’étais parfois voire souvent frustré de voir les projets que je défendais ne pas se développer comme je l’entendais.
Je n’en veux à personne, bien au contraire. Tu apprends aussi de tes choix, d’associations, de tes erreurs de castings, de tes colères ou bien encore de tes faiblesses dans les relations aux autres qui mettent à mal tes projets. Certains de mes anciens amis m’ont aussi « piqué» des projets sur lesquels je travaillais depuis longtemps.
Des projets, je n’en manque jamais. Du temps, oui, des moyens pour les réaliser, aussi. L’argent, c’est le nerf de la guerre dans notre profession. Et en même temps, je connais aussi des artistes, des compagnies qui travaillent sans subventions depuis 20 ans et qui le vivent très bien aussi. Encore une fois, tu développes des projets à l’envie. Avec le cœur et les tripes parfois. Tout ne passe pas. C’est le temps du questionnement, c’est primordial pour faire évoluer tes projets et toi même. Je tombe parfois et je me relève toujours…
Quels sont les projets de la Cie dont tu es le plus fière ?
Le premier projet Signal-Ethique questionnait la précarité dans l’espace public et les invisibles. Nous avions choisi une forme relativement agressive de questionnement et d’interpellation en plaçant sur les trottoirs, les places, des Zones de mendicité et de couchage.
Nous voulions pour (re)donner de la visibilité aux gens de la rue mais interroger le citoyen sur sa propension à accepter cette misère « publique » comme étant devenue (presque) normalisée. Je suis très fier de ce projet. C’est un projet que nous avons initié en 2012 à Sotteville-lès-Rouen et que nous avons repris au Havre en 2016 avec le concours du service culturel de l’Université du Havre et de la Ville du Havre.
Pendant et après le déconfinement, la Signalétique est (re)devenue une norme d’espace interdit, réservé ou qui oriente ou désoriente nos habitudes de vie. C’est exactement le projet que nous avions écrit en 2012. Un projet décrié parce qu’il transgressé nos espaces de liberté et de déplacements. La violente réalité du Covid 19 à bousculé nos relations à l’autre.
Nous reviendrons avec Signal-Ethique dans quelques mois, quelques années avec de nouveaux dispositifs après avoir longuement digéré ce que nous venons de vivre…
L’autre projet majeur de la Cie Le Temps Qui Sèche et le projet « Humains en état de marche ». Finalement, c’est plus qu’un projet, c’est un processus de création dans lequel, le citoyen est totalement parti prenante.
Il inter-réagit tout au long du développement ainsi que lors de la restitution. Les thématiques sont choisies en fonction de l’actualité mais surtout en fonction des rencontres que nous faisons dans l’espace public. En ce qui concerne le projet « Humains en état de marche – Trop de silences en corps », il est le fruit d’une rencontre au Burkina Faso, où je développais le projet « Humains en état de marche – (RE)construire sa maison ».
Quels sont les prochains projets de la Cie ?
J’évoquais lors de la question précédente le projet « Trop de silences en corps ». C’est un projet qui évoque, questionne les violences faite « à la femme ». Je tiens à cette nuance car je pense que c’est la Femme qui est délibérément visée et violentée parce quelle est précisément une femme. Cette nuance est défendue par de nombreux témoignages de femmes que nous avons recueilli.
Cette création est en développement depuis 2018. Nous sommes dans la dernière phase d’écriture et de constructions du texte. Nous espérions rentrer en répétitions en octobre/Novembre pour une première pendant le 1er trimestre 2021. Nous allons devoir prendre le temps et la mesure de ce que nous venons de vivre ces trois derniers mois et réétudier le calendrier de cette création.
Je pourrais évoquer succinctement le projet « impromptu(s) » qui est la mise en espace public de petites formes artistiques d’une durée inférieure à 15 mn et sur tous les espaces de la ville. Le choix des formes et des artistes est en cours.
Concernant les deux projets évoqués lors la question précédente, nous n’en sommes pas encore à cette phase concernant « Trop de silences en corps ». J’ai évidement quelques envies, des comédiennes que je pressens mais il est encore bien trop tôt pour rendre public ces choix !
Pour ce qui est d’Impromptu, comme je le disais plus haut, le choix est en cours. Les artistes seront principalement Havrais mais j’ai aussi très envie de travailler avec des artistes Burkinabés.
A suivre…
J’ai un rapport très particulier avec la photo. Je n’ai aucune technique mais je cherche depuis quelques années à développer des séries qui s’affirment ou qui se précisent au fil du temps. J’ai besoin d’un appareil photo simple sans trop de fonctions qui me permettent de faire des images de bonnes qualités.
J’ai écrit il y a quelques années que la photographie était de la poésie en image. Je serais un peu moins affirmatif aujourd’hui après avoir feuilleté longuement des ouvrages sur les photos de guerre. La photo, c’est un point de vue, un instantané entre le photographe et son sujet.
Lui seul sait pourquoi il a déclenché et pourquoi l’émotion est née quelques dixième de secondes avant le déclenchement.
Quand tu développes une série comme Stigmates, tu cherches avant tout l’esthétique, la magie ou la poésie qui font que deux objets, deux matières vont fusionner, se rapprocher et se compléter. Je développe cette série depuis presque 5 ans.
Elle évolue « joliment » il me semble…
Stigmates, c’est une seule photo. Elle ne fait l’objet ni de montage, ni de retouches après la prise. Le procédé est plus artisanal qu’il n’y paraît. C’est pour ça que la photo est vraiment accessible à tous…parce que l’on peut s’amuser avec un appareil, faire les photos qui nous touchent.
La question esthétique s’invite inévitablement dans le rendu photographique et j’y suis aussi sensible. Ce qui m’importe aujourd’hui, c’est de veiller aussi à ce que les prises de vues soient aussi ludiques. Sinon, j’arrêterais…
T’es fou avec cette question ! Tu veux que je me fâche avec des gens. Tant pis, je m’y colle…
Michel Lacaille, un comédien, clown, mime, magicien,…!. J’étais super fier la première fois où il a accepté de jouer avec moi. J’avais très envie de jouer dans la rue et de m’y sentir libre comme lui. Il sévit depuis plus de 20 ans avec la Cie SDF, un trio que presque tous les Havrais connaissent. Ils ne sont pas seulement très bons et très drôles, ce sont avant tous mes amis….
Pigswana Orchestra (appellée Fanfare Gipsy Pigs jusqu’il y a peu) revendique fièrement son appartenance au monde protéiforme des Arts de la Rue nés entre autres de bouleversements dans les années 70 et de l’émergence de formes théâtrales libres, revendicatives et surtout accessibles à tou(s)tes – Art populaire donc et non-replié sur lui-même. Ni une batterie/fanfare militaire, ni un orchestre d’harmonie municipale, ni un groupe d’animation de carnaval, ni une compagnie théâtrale mais bien une somme contemporaine de tout cela aussi.
Petite précision : J’ai piqué cette présentation sur leur site pour deux raison : Premièrement parce que j’étais épuisé de répondre à toutes ces questions et deuxièmement parce que l’on est jamais aussi bien servi que par…eux mêmes…
Agathe Cipres, une voix, une écriture, une présence….je suis fan ! Elle demeure en Argentine mais elle est un pure produit Havrais comme on pourrait le dire inélégamment…
Entretien réalisé par Grégory Constantin Mai 2020
Contribution à la rédaction Fabrice Autret