Tous les jours depuis le confinement nous vous proposons le Top 10 d’un artiste. Les thèmes varient régulièrement aujourd’hui c’est au tour de l’artiste Béatrice Merdrignac de faire sa petite liste et cette fois ci nous lui avons demandé de nous présenter ses 10 romans préférés.
«Le Quinconce»
de Charles Palliser
Saga en cinq tomes…
L’auteur a mis douze ans à bâtir son intrigue… donc prévoyez plusieurs nuits blanches d’affilée… pour tenter de résoudre un puzzle étourdissant et vous apercevoir à la fin que vous avez manqué l’essentiel… et que vous êtes condamné(e) à tout relire !
«Miasmes de mort»
Richard Matheson
13 nouvelles fantastiques mêlant terreur et insolite … Glaçant. Ma préférée : Journal d’un monstre… Le frisson à l’état pur !
«Oscar et Lucinda»
Peter Carey
En 1865, quand un pasteur anglican rencontre une jeune joueuse de poker… Quiproquos, meurtres et fornications sur fond de brousse australienne et de Crystal Palace ! A obtenu le Booker Prize, c’est peu dire !
«La conjuration des imbéciles»
John Kennedy Toole
À trente ans passés, Ignatius vit cloîtré chez sa mère, à La Nouvelle-Orléans. Celle-ci en a marre et somme son Tanguy de trouver du boulot. Mais sa silhouette éléphantesque et son arrogance posent problème …
Un roman extraordinaire, d’une drôlerie incommensurable, avec des personnages hauts en couleur ! Et dire que son auteur s’est suicidé car il se croyait sans talent…
« Le Roman comique »
Paul Scarron
Un auteur trop méconnu du XVIIe siècle qui met en scène le quotidien des troupes de théâtre ambulantes au Grand Siècle… Un seul mot : désopilant !
«Last Exit to Brooklyn»
de Hubert Selby, Jr.
Une bombe littéraire qui ne laisse pas indifférent… outre le sujet, le style est cru et original … et a valu à Selby un procès pour obscénité.
«Voyage Au Bout de la Nuit»
Louis Ferdinand Céline
Un chef d’œuvre antimilitariste écrit par un des auteurs les plus doués du vingtième siècle… même si, évidemment, on n’inviterait pas l’homme (une racaille antisémite) à dîner chez soi.
«Du bout des doigts»
Sarah Waters
Londres,1862 : Sue Trinder est une jeune orpheline élevée dans une famille de voleurs. À dix-huit ans, on lui propose d’escroquer une héritière, Maud Lilly… Une atmosphère machiavélique et sombre, passionnante et oppressante… sur fond d’érotisme féminin.
«L’île des chasseurs d’oiseaux»
de Peter May
Un polar exhumant des traditions ancestrales, avec fausses pistes, dialogues à double sens…et ce style incomparable qui fait toute la différence !
«Les Misérables»
de Victor Hugo
Oui, ça paraît convenu, mais c’est quand même le seul livre que je prendrais sur une île déserte…si je ne pouvais en prendre qu’un !
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