Daniel Balavoine est un auteur-compositeur-interprète et musicien français, né le 5 février 1952 à Alençon (Orne) et mort le 14 janvier 1986 aux environs de Gourma-Rharous (Mali).
Porté par sa très haute tessiture et sa grande étendue vocale, il connaît le succès en 1978 et 1979 avec sa chanson Le Chanteur et son rôle de Johnny Rockfort dans l’opéra-rock Starmania de Michel Berger et Luc Plamondon. Issu de divers groupes de rock progressif, Daniel Balavoine s’inscrit dès ses débuts de compositeur dans la mouvance inspirée par le rock et la pop anglaise, compatible avec sa voix androgyne. À l’exception de Christophe et Michel Berger, il revendique des influences exclusivement anglo-saxonnes, principalement Genesis et Queen. Dans les dernières années de sa vie, passionné par la production sonore et les percussions, il évolue vers une pop rock expérimentale dont il est en France l’un des pionniers et l’un des rares représentants populaires2.
Réputé pour ses textes engagés comme pour sa dimension sociale et ses prises de position médiatiques, il n’hésite pas à interpeller les médias ou le monde politique dans des interventions restées célèbres. Durant les années 1985-1986 à la suite des grandes famines éthiopiennes, il s’engage en faveur de l’Afrique par le biais du Rallye Dakar et devient l’un des premiers artistes français à s’investir personnellement dans l’humanitaire. C’est au cours d’une opération destinée à acheminer des pompes à eau pour la culture du riz qu’il meurt, avec quatre autres personnes, dans un accident d’hélicoptère alors qu’il survolait le désert malien.
En dépit de sa carrière écourtée par une mort prématurée, Daniel Balavoine a écrit et composé plus d’une centaine de titres et demeure aujourd’hui encore l’un des artistes francophones les plus populaires, fort de près de 20 millions de disques vendus et de tubes comme Tous les cris les SOS, Mon fils ma bataille, La vie ne m’apprend rien ou encore L’Aziza. En 2005 il figure sur la liste des 100 Français les plus célèbres établie par sondage BVA ; il y est classé dix-neuvième. À l’instar de Jean-Jacques Goldman, sa ligne mélodique inspirera de manière profonde la chanson française des années 1990 et du début des années 20003.
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