Billy Bridge
Billy BridgeChanteur

Au tout début des années 1960, Billy Bridge est remarqué par Kurt Mohr, qui travaille pour les disques Odéon. Il publie, sous ce label, son premier disque Surboum (plus qu’inspiré du Reelin’ And Rockin’ de Chuck Berry) en 1962, où il bénéficie de l’apport du guitariste américain Mickey Baker. La même année, il popularise en France la danse américaine le madison. Il connait plusieurs succès avec Le grand M, Madison flirt… Il est surnommé alors « Le Petit Prince du Madison »1. Il se produit en septembre 1962 à l’Olympia de Paris, avec son groupe Les Mustangs, en première partie du groupe anglais The Shadows. Il apparaît dans un film anglais Just for fun (1963), de Gordon Flemyng.

Billy Bridge connaît une éclipse et disparaît, sous son nom, des hit-parades dès 1964. Il se consacre alors à l’écriture de chansons pour les autres (Karen Cheryl, Stone, J-N Dupré, Cliff Richard, Dick Rivers1) et connaît à nouveau le succès, notamment avec Philippe Lavil.

Il figure sur la « photo du siècle » regroupant 46 vedettes françaises du yéyé en avril 1966.

En 1969, sous le pseudonyme de Michel Sorel, il sortit sans succès quelques chansons1,2,3.

Billy Bridge relance sa carrière en Angleterre. En 1971, sous le pseudonyme de Black Swan, il vend un million d’exemplaires de sa chanson Echoes and rainbows. Il termine sa vie en donnant, en France, des concerts qui cultivent la nostalgie de ses débuts.

Il meurt d’une crise cardiaque à Paris, en pleine rue, le 21 novembre 1994. Il est inhumé au cimetière de Bagneux. La date de naissance à l’état civil est bien 1945, et non pas 1944 comme indiqué par erreur sur sa pierre tombale.

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