Photographie Denis Grisel

Philippe Trehet chorégraphe de talent à la carrière déjà bien remplie fait partie de l’équipe dirigeante du LHC, dans cet entretien exclusif ou le 4ème art est roi Philippe a bien voulu faire un retour en arrière sur sa carrière et nous présenter les projets du Centre Havre et Nouveaux Mondes.

Chorégraphe et directeur de plusieurs centres de danse au Havre depuis presque trente ans, vous êtes une personne-clef du Havre Chorégraphique. Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est cette structure ?

Le Havre Chorégraphique fait partie du Centre Havre et Nouveaux Mondes, c’est un centre où l’on enseigne, pratique, crée et diffuse la danse sous beaucoup de ses formes mais aussi le théâtre, des expositions de peintures et sculptures, des installations d’art plastique, on peut également depuis cette saison assister à des concerts, nous collaborons avec d’autres structures artistiques qui se sont jointes à nous telle que » LaRécRé », regroupement de compagnies et de groupes musicaux.

Les compagnies répètent dans les studios et présentent leur travail à raison d’un à deux spectacles par mois. Dans un avenir proche, nous devons équiper le plus grand de nos studios en salle de spectacle polyvalente, ce qui permettra une programmation plus conséquente et surtout la programmation de spectacles de danse, ce qui n’est pas encore possible puisque nos représentations ont lieu dans les théâtres de la ville.

Quels sont les cours de danse que vous proposez au LHC ?

Les enfants sont accueillis à partir de 4 ans pour l’éveil à la danse puis à partir de 6 ans pour l’initiation. A partir de huit ans il y a plusieurs possibilités. Se diriger vers la danse contemporaine ou moderne ou bien plutôt vers les danses urbaines telles que la Break dance, le hip hop etc…

Les adolescents et les adultes pratiquent aussi la danse contemporaine, modern jazz, classique, hip hop, break dance, house danse, ragga dance hall, street jazz, ragga salsa, la danse irlandaise, la MTV dance family class ( ce dernier cours est un cours loisir où les familles dansent ensemble, les enfants, les parents et même les grands-parents).

Avez-vous beaucoup de professeurs ? Pouvez-vous nous les présenter ?

Oui en effet, il y a plus de professeurs que de disciplines.

Nadja Debuf est professeur de danse contemporaine, elle est

diplômée du CNSMD de Paris, et diplômée d’état, avant d’enseigner elle a eu une carrière de danseuse interprète au sein de ma compagnie pendant une dizaine d’années.

Lorène Simon, elle aussi, enseigne la danse contemporaine, elle est diplômée du Centre Rosella Hitower de Cannes, premier prix de concours international de danse, elle aussi a dansé au sein de la compagnie dans plusieurs créations.

Joséphine Savalle, enseigne le Modern Jazz, elle est diplômée d’état, c’est une jeune femme pleine de talent, très impliquée dans son enseignement et qui a déjà de longues années d’expérience.

Cytise Fontaine enseigne la danse classique, diplômée d’état elle est aussi diplômée de plusieurs écoles étrangères comme le Laban Dance Centre ou la Laines Théâtre Arts School de Londres, elle mène encore en parallèle sa carrière de danseuse, elle est la co-fondatrice de Temps Danse Spa à Saint-Romain-de-Colbosc.

Olivier Saxemard ,connu et reconnu sous le pseudo de Saxo, est un pilier de la danse urbaine au Havre depuis de longues années, il est formateur européen, il partage son temps d’enseignement entre le LHC et la Suisse où il enseigne la moitié de la semaine. Il est chorégraphe de plusieurs projets européens dans le hip hop.

Il y a aussi la jeune génération de professeurs de danse urbaine, ils sont pleins de talent et développent tous un style personnel et sont très pédagogues comme Anaïs Fell, Kevin Lelan, Tédom Ngoyo, Andreï Trehet et on se réjouit de l’arrivée cette saison de Margot Hamel et Julien Parker déjà bien connu au Havre.

A noter notre collaboration avec l’association Souffle Celtic qui gère les cours de Danse Irlandaise dispensés par Flavie Picard, experte en la matière. Fabien Fossey, lui enseigne la MTV family dance class, c’est un artiste toujours sur scène qui donne un nombre de spectacles par an assez impressionnant, il propose une heure de détente en faisant danser ensemble tous les membres de la famille.

La zumba semble être l’activité du moment, pouvez-vous nous expliquer ce phénomène ?

Je ne suis pas du tout spécialiste dans ce domaine, mais la Zumba n’est pas une danse, c’est du fitness assez cardio et peut-être un peu plus chorégraphié que son ancêtre l’aérobic mais c’est un peu le même principe, la musique qui accompagne le cours a changé, c’est tout, elle est plus colorée de rythmes sud-américains avec un mélange électro.

Le centre propose un cours de Zumba par semaine le samedi pour que nos élèves évacuent le travail et le stress de la semaine, suivi d’un peu de relaxation et une bonne douche, le week-end peut commencer dans de bonnes conditions.

Hormis les cours réguliers que vous proposez, avez-vous d’autres événements chorégraphiques cette saison ?

Pour les deux saisons à venir nous avons mis en place un partenariat avec le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. C’est une structure que je connais bien puisque j’y ai travaillé pendant plus de dix ans, en donnant des ateliers aux étudiants, en créant les variations qui permettent aux étudiants de passer leurs diplômes et j’ai créé deux pièces pour le Ballet du CNSMDP, une commande par Quentin Rouiller et une autre quelques années plus tard par Daniel Agesilas.

Cette saison Sylvia Bideguin, Maitresse de ballet, viendra travailler au Havre sur plusieurs périodes avec les élèves de danse contemporaine en remontant deux pièces, ‘Larmes Blanches’ d’Angelin Preljocaj et ‘Gardiens d’étoiles éparses’ de moi-même. Ce travail de répertoire sera présenté au public havrais conjointement avec le Ballet du CNSMDP en 2014.

Nous invitons très régulièrement, au moins une fois par mois, un professeur ou un chorégraphe, et cela dans tous les domaines des disciplines enseignées au centre.

On peut citer par exemple le chorégraphe Redha pour la danse modern jazz, Richild Springer ou Nicolas Chaigneau pour la danse contemporaine, Fatou Terra pour le Ragga dance Hall, Dominique Lesdema pour le Hip hop, Yves de Bouteiller pour la danse classique etc…

Il y a aussi les journées « Keep on dancing » pendant les vacances scolaires, qui réunissent une centaine d’enfants et d’adolescents sur une journée pour pratiquer cinq disciplines en cinq cours puis un atelier d’échanges et de construction chorégraphique leur permet de présenter le travail de la journée aux parent et amis vers 18 heures . Les enfants déjeunent au centre, un goûter leur est offert, un petit cocktail est également offert aux invités à la fin de la présentation .

Ces journées sont conduites par Anaïs Fell et quatre autres professeurs du centre. Le tarif est de 10 euros la journée . Ces journées ont beaucoup de succès car elles sont vraiment formidables: il y a une émulation incroyable, des jeunes partout et pas seulement dans les studios , ça répète dans les couloirs, il y a une mise en place de petits modules chorégraphiques dans la galerie, dans le hall etc… bref, c’est de l’énergie, du partage et de la joie pendant toute une journée .

La saison passée ces journées ont eu un succès fou.

Vous évoquez la musique et le théâtre, pouvez-vous nous en dire plus ?

Nous avons signé un partenariat avec l’association LaRécRé que préside Bruno Lerrede, cette association regroupe plusieurs compagnies qui répètent et créent au sein du centre.

Au moins une fois par mois, un spectacle est programmé dans nos locaux, il s’agit de concerts par le groupe FA7 et de pièces de théâtre. Cette saison on pourra revoir ou découvrir des œuvres telles que « Les bonnes » de Jean Genet, « Le vieux juif blonde » d’Amanda Sthers et bien d’autres encore par les compagnies ‘Traitement de textes’ et ‘Azerti’.

Vous avez formé de nombreux danseurs contemporains, cette danse attire-t-elle toujours la jeunesse ?

Il est vrai que nous notons depuis quelques années un recul de l’intérêt pour la danse contemporaine chez les jeunes. La danse urbaine s’est imposée comme la discipline de prédilection des jeunes, ce qui a permis d’ailleurs, à de nombreux garçons de se mettre à danser.

Mais on commence à voir des danseurs urbains réinvestir les territoires de la danse contemporaine, c’est donc le très bon signe d’une nouvelle mutation de la danse, de l’élaboration d’un langage encore plus métissé, enrichi.

A contrario la danse urbaine semble attirer les foules et le crew de votre école a été plusieurs fois mis à l’honneur notamment lors du LHDC au Magic Mirrors où il a atteint la finale ?

Oui c’est vrai, le EVERFRESH CREW a le vent dans les voiles, il a été sélectionné pour participer à un festival à Paris la saison dernière, c’était le seul groupe de province à avoir été retenu, France Télévisions a fait appel à eux pour les programmer sur une émission, alors bien sûr je suis très fier d’avoir participé à l’éclosion de ce groupe et puis mon fils en fait partie, alors j’en suis doublement heureux.

Pour revenir au LHDC, je tiens à saluer encore le courage et la détermination de Julien Evain qui a organisé ce ‘Le Havre Dance Crew’ au Magic Mirrors pendant deux année consécutives, il a porté cette manifestation presque seul, il n’a pas été très soutenu par les institutions voire pas du tout, c’est dommage car c’était un concours qui créait des liens entre les différents quartiers de la ville et faisait se rencontrer toutes les populations avec pour point commun la danse pour s’appréhender, se comprendre et ne pas se juger sur les apparences. C’étaient de vrais moments d’échange et de partage dans le respect des différences. Merci Monsieur Evain !

Le public ne le sait peut- être pas mais vos créations tournent à travers le monde, vous avez réalisé plus de 70 pièces . Pouvez-vous nous expliquer succinctement votre carrière ?

J’ai commencé ma carrière par la télévision, j’ai eu la chance d’être engagé par le chorégraphe Redha pour danser sur les plateaux de Champs Elysées de Michel Drucker et de beaucoup d’autres émissions télévisées. Cela m’a permis de gagner assez d’argent pour financer beaucoup de projets artistiques, créer ma première compagnie au Havre et une école de danse avec Christine Vivier.

J’ai ensuite eu la chance d’être lauréat du concours international de danse de Paris, dans le jury il y avait Quentin Rouiller alors délégué de la danse au Ministère ce qui m’apporta le soutien de l’état, et il y avait Murray Louis, célèbre chorégraphe américain qui lors de la soirée de remise des prix m’invita à New York à intégrer l’Alwin Nicolaïs and Louis dance Company, je suis donc partis à NY pour travailler et y parfaire ma formation.

J’ai reçu plus tard les premiers prix de concours internationaux de chorégraphie comme au Japon, en Hollande, en Italie etc Mon travail a alors été très reconnu à l’étranger et j’ai reçu des commandes de beaucoup de grande compagnies telles que le Nederland Dance Theater par Yiri Killian, le San Francisco Ballet par Elgui Tommasson, l’Opéra de Mexico par le Ministre de la culture, j’ai d’ailleurs été décoré de la médaille Nationale des Beaux-Arts lors de la première de la pièce que j’ai créée pour les 50 ans du Ballet National contemporain de Mexico.

J’ai réalisé deux création à Tel Aviv pour la Batcheva Bat D’Or. J’ai beaucoup travaillé en Amérique du Sud, au Venezuela surtout, au Brésil à plusieurs reprises, avec le Bolshoï aussi, enfin, la liste à l’étranger est longue. En France j’ai créé plusieurs pièces pour l’Opéra National du Rhin, pour les ensembles chorégraphiques des CNSMD de Paris et Lyon, pour le CNDC d’Angers, pour les Choréades à l’Opéra de Lyon, pour le regretté Jeune Ballet de France.

Tout en menant ce travail de commande et de création pour d’autres structures j’ai dirigé ma compagnie en collaborant avec de nombreux partenaires comme des festivals ou des théâtres. La Biennale Nationale de danse du Val de Marne, le festival d’Aix en Provence, le théâtre contemporain de la danse.

Nous avons été associés à la scène nationale de Saint-Quentin-en-Yvelines pendant quatre années, ce fut un moment extraordinaire d’être associé avec ma compagnie à ce grand théâtre, un des meilleurs souvenirs de ma vie professionnelle.

Vous disiez avoir été décoré à Mexico, avez-vous reçu d’autres distinctions ?

Par exemple j’ai été reçu par la reine des Pays-Bas après avoir reçu le 1er prix de Chorégraphie de Groningen et quelques années plus tard la première création pour le NDT, elle a souhaité que le Holland Festival ouvre avec ma création à l’Opéra d’Amsterdam, c’était un moment très fort.

Le prince impérial du Japon m’a remis la médaille de la fondation Min-On pour le premier prix du concours chorégraphique international de Tokyo. C’était très impressionnant car le protocole était très strict et précis, tout du moins en public, dans le privé c’était un homme simple, d’une grande intelligence et sensibilité. .

Toujours récompensé à l’étranger ! Et en France alors ?

Nul n’est prophète en son pays, c’est bien connu.

Cela dit j’ai tout de même été invité à l’Élysée à plusieurs reprises après avoir reçu le prix de la Ville de Paris en 1988, j’y suis retourné ensuite régulièrement car tous les danseurs de ma compagnie que j’ai préparés au concours International de la Ville de Paris ont été primés. J’ai plus tard été membre du jury auprès de Carolyn Carlson ou Lucinda Childs qui sont des artistes que j’admire profondément et j’ai été reçu alors par Madame Chirac qui présidait cet évènement.

Pour un Havrais qui a passé une partie de son enfance au quartier de l’Eure, ça rendait fier mes parents, c’était ça le plus important !

Cela dit les meilleures récompenses ne sont pas de rencontrer les grands de ce monde ni de recevoir tel ou tel prix mais ce sont les rencontres privilégiées avec d’autres grands artistes qu’ils dansent, chantent, jouent ou peignent; les plus grands sont souvent les plus simples, les plus généreux, ils n’ont rien à prouver, ces échanges-là sont les plus belles récompenses.

Une magnifique récompense me vient d’un autre danseur et d’un autre chorégraphe, c’est Jérôme Bel et Cédric Andrieux qui me rendent hommage en reprenant une de mes créations aux cotés de Merce Cunningham et Trisha Brown, dans un spectacle qui tourne dans le monde entier.

Cela m’a beaucoup touché.

Vous semblez être attaché à la ville du Havre, quelles sont les raisons de votre ancrage dans notre ville?

Oui en effet je suis attaché à cette ville et depuis toujours ce qui ne m’a pas empêché d’en partir très souvent et de travailler et vivre ailleurs mais je suis toujours revenu d’abord parce que dès le début j’ai souhaité associer création et partage et pour cela créer un centre de danse, ce fut pendant 20 ans l’expérience du centre du Galet Gris et maintenant le LHC.

J’ai toujours eu besoin de me sentir utile et là je donnais du travail aux professeurs, aux danseurs et permettais aux élèves d’avoir un bon enseignement dans de bonnes conditions. Et puis revenir au Havre… puisque j’y suis né, je crois que c’est aussi simple que cela! J’aime cette ville, ses espaces, son ouverture vers d’autres territoires, la porte Océane!

La lumière ici est magnifique. Vive Le Havre même s’il reste encore beaucoup de choses à faire, c’est une ville à potentiel énorme qui a de l’avenir.

La Ville du Havre soutient-elle vos actions,vos projets ?

Oui, la Ville du Havre est un partenaire privilégié depuis 1987, elle a toujours soutenu nos actions, elle n’a jamais fait défaut, ce qui permet,par exemple, et mis à part les créations de spectacles, de mettre en place ce partenariat avec le CNSMD de Paris, car les danseurs havrais qui participeront à ces événements n’auront rien à payer.

Sans la ville ce genre de projets ne pourrait avoir lieu même si bien sûr ce n’est pas notre seul partenaire mais nous avons depuis des années d’excellentes relations avec l’Adjointe au Maire actuelle Madame Chantal Ernoult, qui est très à l’écoute et sensible à notre travail.

Votre dernière création  » La traversée des frontières » est déjà vieille de deux ans, avez-vous des projets pour les années à venir ?
J’ai en effet un projet de création pour la saison prochaine, j’espère que je pourrai le mener à bien, il est encore trop tôt pour en parler vraiment mais c’est un projet qui me tient à cœur.
Vos créations ont toujours proposé des décors originaux et surprenants, qu’en sera-t-il cette fois-ci ?
Merci et merci aussi pour les différents scénographes ou décorateurs qui ont travaillé avec moi. Pour la prochaine création justement quasiment aucun décor, la danse et la lumière c’est tout !
Nous nous entretiendrons la semaine prochaine avec Emmanuelle Vo-Dinh du Phare CCN, avez-vous une question à lui poser ?

Non, je n’ai pas de question à poser à Emmanuelle Vo’Dinh. Du fait qu’elle vient d’arriver je veux surtout lui souhaiter le meilleur et la réussite de son projet. J’aime beaucoup l’idée d’avoir baptisé le CCN ‘Le Phare’ ainsi que toutes les déclinaisons qu’elle en fait pour les événements de sa saison, c’est très cohérent.

Il y a déjà un vrai dynamisme vers le public, bravo!

Nous connaissons EVD comme interprète quand elle travaillait chez François Raffinot, excellente d’ailleurs, nous allons la découvrir comme chorégraphe, je lui souhaite beaucoup de succès.

Il y a des rumeurs sur votre état de santé, souhaitez-vous nous en parler un peu ?

Bon, je ne le fais pas de gaieté de cœur mais les rumeurs sont pires que tout.

J’ai un cancer de la moelle osseuse, et je le combats depuis un an par des cures hebdomadaires de chimiothérapie, de cortisone et de pas mal d’autres choses, c’est très difficile, très dur parfois à supporter mais je suis en vie, je fais abstraction des douleurs et je continue à travailler comme je le peux, le plus que je peux.

Je suis bénévole au LHC ce qui fait que je ne mets pas la structure en danger, je continue d’aider toutes les personnes qui y travaillent, de les guider si elles en ont besoin, bref j’essaie de faire de mon mieux pour soutenir les quelque 500 personnes qui fréquentent quotidiennement ce centre, alors la maladie certes mais je sais serrer les dents pour réimposer le sourire.

J’ai déjà subi une greffe et j’en aurai une autre dans quelques jours, j’ai l’espoir que cette fois-ci ça m’aide à vivre. mieux. Au Havre Chorégraphique je suis au plus près de la vie, de l’énergie, quoi de mieux pour combattre la maladie !

Puisqu’il m’en ait donné l’occasion grâce à vous, je tiens à remercier et rendre hommage au personnel soignant de l’hôpital Jacques Monod et surtout celui que je connais bien maintenant, c’est l’unité 53 service de Rhumatologie, que ce soit les infirmières, les aides-soignantes ou les assistantes sanitaires, tout ce personnel est extraordinaire, tellement à l’écoute.

Et puis j’ai la chance inouïe d’avoir rencontré le Docteur Didier Alcaix, un médecin exceptionnel de compétence et d’humanisme dévoué à son métier et donc à ses patients, depuis cette rencontre j’ai l’espoir qu’un jour je vaincrai et pourrai répondre alors plus précisément à vos questions sur mes futurs projets !

Pour l’instant c’est défendre les projets du centre Havre et Nouveaux Mondes et Le Havre Chorégraphique, faire que les personnes qui y travaillent s’épanouissent dans leur art et faire que le public qui le fréquente soit heureux, la danse est un geste d’amour n’est-il pas ?

Entretien réalisé par Grégory Constantin Octobre 2012

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