Mikaël Pennec est photographe depuis 15 ans. A l’occasion de son exposition, il revient sur son actualité.
Bonjour Mikaël, merci de me recevoir et de nous accorder de ton temps pour te présenter à nos lecteurs.
Le temps justement, tu n’en manques pas trop avec tous tes projets ?
C’est vrai que ce n’est pas toujours facile de tout concilier en même temps, et avec la vie personnelle et familiale en plus surtout que cela compte beaucoup pour moi. Lorsque l’on est passionné, on se laisse prendre au jeu et on fait en sorte de tout mener de front.
Afin de te (re)présenter, peux-tu stp nous décrire ton parcours dans la photographie ?
J’ai exercé 15 ans dans la photo institutionnelle et cela fait 3 ans que je me suis lancé dans l’artistique. J’ai mis fin à ma première activité récemment pour me consacrer uniquement à la seconde. Je vais quand même continuer la photographie dans les concerts et évènements culturels car j’y suis attaché.
C’est un choix personnel qui marque un virage important dans ta carrière, pourquoi cette décision ?
Je suis satisfait du travail accompli mais j’ai ressenti le besoin de réaliser mes propres projets qui favorisent ma créativité.
Qu’est-ce qui illustre le plus cette volonté dans ta façon de travailler ?
Sans doute le fait que je n’attache pas une extrême importance à l’aspect technique afin de me focaliser sur le rendu artistique. Et pour obtenir ce que je souhaite, je peux consacrer de nombreuses heures pour finaliser une œuvre.
Quelle est la particularité de ton style artistique ?
Je recherche toujours des lieux secrets et j’en trouve parfois des inédits. Cela me correspond bien, j’aime explorer de nouveaux horizons.
Peux-tu nous dévoiler un de tes (lieux) secrets ?
Oui bien sûr, mon but est aussi de partager mes expériences. Il s’agit d’une chapelle dans la forêt de Landevennec. Personne ne pourrait imaginer qu’elle puisse exister tellement elle est perdue au milieu de nul part… C’est une amie qui connait bien le coin qui m’a fait découvrir cette chapelle. Pour pouvoir y entrer, il faut demander une énorme clé* au maire du village !
*comme une clé de porte d’un château.
Tu vis en Normandie avec du sang breton, retournes-tu souvent sur tes terres d’origine ?
Oui, j’y retourne une fois par an pour me ressourcer. Cela me permet de trouver l’inspiration, c’est presque vital pour moi.
Tu sembles en avoir trouvé puisque tu exposes actuellement. Peux-tu nous parler de cette expo ?
En fait, il s’agit d’une co-exposition avec l’artiste Kavan COURSEAUX qui, pour sa part, propose de. Installée au Café Ink jusqu’au 22 janvier, elle s’intitule « My Imaginery World ». Gratuite, je vous invite à venir y découvrir mon univers.
Je sais que tu as d’autres projets en 2018, quels sont-ils ?
Tout d’abord, côté évènement culturel, je travaille actuellement sur la 3ème édition du FESTIVAL « NORMANDIE Celtic Festival » que j’organise et préside. Il se déroulera les 27 et 28 avril 2018. La billetterie est ouverte.
Côté photo, je réfléchis sur deux projets bien distincts qui me tiennent tous deux à cœur : « La rousseur : un attrait, des portraits » / « La rousseur, portrait de douceur », « La danse classique suit/sur d’autres pistes ».
Un petit message pour la fin ?
Tout d’abord, côté évènement culturel, je travaille actuellement sur la 3ème édition du FESTIVAL « NORMANDIE Celtic Festival » que j’organise et préside. Il se déroulera les 27 et 28 avril 2018. La billetterie est ouverte.
Côté photo, je réfléchis sur deux projets bien distincts qui me tiennent tous deux à cœur : « La rousseur : un attrait, des portraits » / « La rousseur, portrait de douceur », « La danse classique suit/sur d’autres pistes ».
Et pour conclure notre traditionnelle question : peux-tu stp nous citer 3 artistes havrais que tu apprécies ?
Le chanteur Neil, l’artiste vocal et musical Keyz, la photographe Marion Cano.
Entretien réalisé par Grégory Constantin Janvier 2018
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