Bonjour Mathieu, pour commencer cet entretien pourrais tu nous dire quelles étaient tes relations avec la musique étant jeune?

J’ai commencé la musique très jeune à l’âge de 6 ans. Mon meilleur ami jouait de la batterie, j’ai voulu l’accompagner. C’était forcément un peu brouillon au début mais l’envie de jouer en groupe était déjà là !

Comment s’est déroulé ton apprentissage de la musique?

Mon oncle s’est très vite proposé pour m’apprendre les accords de base de la guitare, j’étais très jeune à l’époque donc peu assidu. J’ai sérieusement commencé la pratique instrumentale à l’âge de 14 ans.

Quelles étaient tes influences musicales?

J’ai découvert le rock’n’ roll assez tôt avec Led zeppelin, The Who, Deep Purple, Black Sabbath et bien évidemment les Rolling Stones grâce à mon père. J’ai eu une vraie révélation en découvrant Angus Young en live avec AC/DC, c’était sur VHS à lépoque ; Live at Plaza del Toros, tournée Ballbreaker. J’ai su en regardant ce concert ce que je voulais faire de ma vie !

Tu as commencé la scène avec Carbone 14 un groupe de reprise, quels sont tes meilleurs souvenirs de cette époque?

Tu as ensuite créé le groupe Dancers in red, peux-tu nous parler du groupe et de ses débuts?

Dancers in Red est mon premier groupe (hors reprises) crée à l’âge de 18 ans, mon meilleur ami Guillaume jouait à la batterie et ma copine Marion à la basse. Nous nous entendions à merveille et très vite nous avons multiplié les concerts, premières parties d’artistes reconnus. C’était une période où les guitares étaient nettement plus en vogue qu’aujourd’hui et nous avons eu la chance de jouer dans de très grosses salles et festivals en France et à l’étranger.

Pourquoi avoir choisi l’anglais pour les textes de vos chansons?

Et pourquoi « Dancers in red »?

Dans les années 70, Tina Turner dansait dans des robes à paillettes de toutes les couleurs devant Ike en concert. J’ai trouvé que l’image de cette pile électrique collerait parfaitement à notre groupe. Beaucoup d’énergie, du rock’n’ roll dans sa version la plus pure et du style quand même.

Quels sont les thèmes que tu aimes aborder dans tes chansons ?

Je ne me cantonne pas à un sujet en particulier, j’écris en fonction de ce qui m’inspire : le cinéma, le spleen, l’amour, le sexe… le rock’n roll.

Quelles sont les scènes majeures sur lesquelles vous avez pu vous produire?

Nous avons eu la chance de faire L’Olympia en 2013 ! 10 ans déjà… J’en garde un excellent souvenir. Nous avons également joué sur la place du Capitole à Toulouse (3000 personnes) avec Big Flo et Oli, nous avons ouvert pour Mlle K au Phare de Toulouse en 2011, joué au Port de Ramonville dans le cadre du week-end des curiosités avec Cocoon et Gaëtan Roussel, Le bikini, le bus Palladium, Saragosse, Belfort, Londres et j’en passe…

Le groupe a beaucoup évolué depuis sa création, pourquoi tant de changements et peux tu nous présenter les membres de la formation?

Le temps passe et les envies évoluent. Nous avions beaucoup donné pendant de nombreuses années avec Guillaume et Marion. Ils ont eu envie de tester autre chose et j’ai naturellement accepté leur décision. Aujourd’hui je joue avec Vincent à la batterie depuis presque 5 ans et Matthieu à la basse depuis 3 ans. Nous avons rapidement pris nos marques scéniquement et musicalement, le groupe dans sa nouvelle formule me plaît beaucoup.

Quelles sont les couleurs et les sonorités de cet album?

Le 1er avril vous serez en concert au Mc Daids, quels sont les liens qui vous lie avec Le Havre?

Quelles sont les scènes Havraises où vous aimeriez vous produire?

Nous avons entendu beaucoup de bien du Magic Mirrors et ce serait un réel plaisir de s’y produire.
Par ailleurs, j’ai entendu parler d’un nouveau projet de salle, le Normandy, que nous soutenons activement. J’espère pouvoir y jouer prochainement.

Merci beaucoup à Grégory pour son temps et sa gentillesse, longue vie au Boulevard des artistes !