Tous les jours depuis le confinement nous vous proposons le Top 10 d’un artiste. Les thèmes varient régulièrement aujourd’hui c’est au tour de l’artiste Blacky Baudet de faire sa petite liste et cette fois ci nous leur avons demandé de nous présenter ses 10 artistes préférés.
MON TOP 10 ARTISTES (enfin, ça dépend des jours !)
«Roy Orbison»
Oh bien sûr, « mon Roy » ce n’est pas le genre qui déclenche une hystérie féminine sur son passage. Il y a juste à regarder la photo ci‐dessus pour en avoir la preuve.
Orbison est né en 1936 à Vernon, pas Vernon dans le département de l’Eure, mais Vernon au Texas. Il naît avec une malformation cardiaque, c’est un enfant chétif et qui plus est, a « un putain » de strabisme bien gênant, surtout pour le tir à la carabine très pratiqué au Texas. Mais Roy, il s’en fout du tir à la carabine au Texas ! Lui, ce qu’il veut, c’est faire de la musique et va tout faire pour y parvenir malgré ce physique un tantinet difficile.
Il signe à vingt ans son premier succès dans une maison de disques, puis en enchaîne d’autres tout au long de sa vie : Only the Lonely, Pretty Woman, Blue Bayou, Falling, Crying, Mystery Girl, You Got It…
Si la musique semble lui porter chance, en revanche la vie ne lui fait aucun cadeau.
Voyez un peu !
Un jour, son frère se tue dans un accident de voiture alors qu’il se rend à l’un de ses concerts. Un autre jour, c’est sa femme qui perd la vie dans un accident de moto.
Quelques mois plus tard, alors qu’il est en tournée en Angleterre, sa maison dans le Tennessee prend feu. Deux de ses trois fils meurent dans l’incendie. Bien sûr, Roy fait régulièrement des séjours à l’hôpital pour des problèmes de dépressions nerveuses, mais aussi pour des problèmes de malformation cardiaque, et connait les joies et les privilèges du triple pontage coronarien.
(Mon idole n’a vraiment pas eu de bol !)
«Frédréric Dard»
L’auteur de la saga des San Antonio est l’un de mes écrivains préférés et oser le dire devant un parterre d’amateurs de littérature, croyez‐moi, c’est la garantie de passer pour un con.
Tant pis ! J’assume mon statut de pauvre type ! Mais j’aime le style humoristique de cet auteur et son incroyable inventivité linguistique.
Frédéric Dard a écrit près de 300 romans durant sa vie et il disait souvent qu’il n’écrivait pas mais « pissait » de la littérature en s’obligeant chaque jour à écrire au minimum quatre pages.
L’un de mes épisodes préférés de son célèbre Commissaire est le roman : J’ai peur des Mouches que je prends plaisir à relire de temps à autre.
Extrait :
« Moi, vous me connaissez ? Je n’ai jamais eu peur de rien ! J’ai entendu siffler pas mal de balles à mes oreilles… Il m’est même arrivé de ne pas les entendre passer pour la bonne raison que je les avais interceptées au vol… Je me suis bagarré avec des types plus colosses que celui de l’île de Rhodes, j’ai pris des gnons… sans jamais connaître le sentiment de la peur.
On m’a fait le coup de la baignoire, celui de la scie à métaux sur le tibia, les allumettes enflammées sous les ongles, la cigarette écrasée sur la joue, et toujours sans m’arracher un cri ni un mot. C’est à peine si je perdais le sourire.
Et pourtant… aujourd’hui, J’AI PEUR DES MOUCHES… Ces minuscules diptères me terrorisent, car dans la contrée où je suis, elles véhiculent la mort… la plus atroce des morts. »
«Cirque Eloize »
Le premier spectacle que j’ai vu de cette compagnie québécoise s’appelait « ID » avec une distribution de très jeunes circassiens de différentes nationalités. Un spectacle que l’on pourrait apparenter à un « West Side Story » revisité.
Un choc total pour moi, absolument bluffé par cet hymne à la jeunesse, par cette envie débordante de vivre qui se dégageait à chaque instant sur scène. Un spectacle tellement parfait et envoûtant que je suis allé le voir cinq fois de suite en m’installant à chaque fois dans un endroit différent de la salle pour voir si je ressentais la même chose, et à chaque fois, j’ai été cueilli.
Je me souviens que la semaine suivant le départ de la troupe tout m’était apparu bien fade et que j’aurais aimé suivre cette compagnie en tournée aux quatre coins du monde.
«Vivian Maier»
« Horst Tappert »
Autre moment culte de cette série, la seule et unique cascade réalisée par Horst Tappert en vingt ans de tournage. (voir lien vidéo ci‐dessous)
« Gustav Vigeland »
«Alfred Hitchcock»
«Robert Lepage»
«Daniel Authouart»
«Nadia Comaneci»
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