Lecteur de bandes dessinées depuis l’enfance, pas facile de choisir 10 albums mais bon, j’accepte de me plier à l’exercice avec les souvenirs du moment.  Bonne lecture !

Monsieur Choc de Maltaite et Colman (Editions Dupuis).

La biographie officielle d’un célèbre méchant de la bande dessinée franco-belge, Monsieur Choc. Ce personnage énigmatique créé dans une série que j’adorais quand j’étais jeune (« Tif et Tondu » de Will et Rosy) est aujourd’hui le héros de sa propre mythologie. Passionnant !

Habibi de Craig Thompson (Editions Casterman).

Un souffle romanesque irrigue cette bande dessinée émouvante, touchante et passionnante sur le destin de deux jeunes esclaves. Le dessin n’est pas en reste avec ses volutes enivrantes dans un noir et blanc que l’on finit par s’imaginer en couleur.

La femme du magicien de Boucq et Charyn (Editions Casterman).

L’histoire d’amour baroque entre un magicien pervers et une femme naïve dans un New-York de cauchemar. Je suis fan de quasiment tous les albums de François Boucq. Que ce soit dans l’humour (Moucherot), le western (Bouncer) ou le drame, ce dessinateur au talent hors-norme fait de la moindre histoire, une fresque épique et baroque.

Gus de Christophe Blain (Editions Dargaud).

Un ton unique magnifié par un dessin vif et des dialogues alertes qui donnent une sensation de facilité déconcertante. Pourtant, il n’en n’est rien et le thème du western choral revisité par Blain est un plaisir d’aventure romanesque quasi-littéraire.

Les idées noires de Franquin (Editions Audie).

S’il ne fallait retenir qu’un album ce serait celui-là ! J’aime toute l’œuvre de Franquin de Spirou à Gaston Lagaffe. C’est quasiment anodin de le dire mais ce génie est vraiment incontournable pour la virtuosité de son dessin mais aussi pour ses scénarios personnels comme les idées noires créées alors qu’il avait le moral à zéro.

Le rapport Brodeck de Larcenet (Editions Dargaud).

Encore un auteur dont j’aurai pu choisir quasiment tous les albums. Il y a chez Larcenet, une humanité tracée comme très noire ou très drôle qui rend son œuvre passionnante et unique quoi qu’il aborde. Son adaptation du roman de Claudel, qui parle de  lâcheté, de remord, de racisme et de crime, poursuit longtemps après sa lecture !

Ces jours qui disparaissent de Timothé le Boucher (Editions Glénat).

Un jeune auteur prometteur avec un premier album au scénario très malin : un jeune homme se réveille chaque matin avec une personnalité différente. Une histoire qui se dévore comme une série télé hyper-addictive. Impossible de cesser sa lecture avant d’en connaitre le dénouement !

Les carnets de Cerise de Jamblain et Neyret (Editions Delcourt).

Une série conçue comme une madeleine que l’on consomme avec un plaisir inouï. J’ai retrouvé à la lecture de ces albums le même appétit que j’avais à lire « Le club des 5 » quand j’étais môme. Scénario subtil sur l’enfance qui s’évanouit,  dessin élégant (j’ai d’ailleurs collaboré avec Aurélie Neyret à ses débuts), bref une réussite intergénérationnelle !

Prop et Emmanuel, l’univers mérite une bonne leçon ! d’Alph Desneuve (Editions Casterman).

J’ai un fort attachement pour Alph que je voyais très souvent quand j’étais adolescent. Son univers poétique est à l’image de cet artiste auprès duquel j’ai appris beaucoup de choses dans la manière de raconter une histoire.

Kiki de Montparnasse de Catel et Bocquet (Editions Casterman).

Dans le genre biographie en BD, ce que réalise ce duo est un must. C’est complet sans être scolaire et on reste vraiment dans les codes de la BD divertissantes et rythmées. Plus facile à dire qu’à faire, parole de scénariste de biographies !

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